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DES ,COUPS DE MINE.
'EIRAGE-
Le Journal des Mines
et depuis ,
sommé au plus que 5Lect.,io de poudre pour
111iné,ralogie de Brongniart, ont fait mentioli d'un procédé pour bourrer les mines avec du sable. Ce dernier ouvrage annonce qu'avec une égale quantité de poudre, on peut extirper une masse demble de minerai comparativement à l'ancienne méthode : je inc suis empressé de répéter ces expériences pour reconnaître encore s'il était pOssible d'établir des améliorations pour parvenir à un résultat plus avantageux. Les détails qui suivent indiqueront les conséquences obtenues pour le perfectionnement du procédé, et pour l'utilité des mines de Rio en général. La méthode dont il s'agit, consiste à placer -
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donner un produit moyen de 15 à 20 pesées, tandis qu'avec le tampon et les coins
il fallait au moins 8hect.,5o pour obtenir le même
résultat. ,Te suppose ici le rocher le plus dur, comme celui de Pietamone ou de Sanguinaccio , dont le creusement exige souvent l'emploi de 6 ou 7 fleurets avant de parvenir à une profondeur convenable ; je suppose encore qu'on ait observé strictement tout ce qui est prescrit par le règlement relatif à la profondeur
à l'inclinaison du coup de mine, et au sape-
ment des terres qui entourent la roche : enfin, j'ai reconnu que le sable doit occuper les ,73 du trou de mine , et lorsque celui-ci est bien sec , on peut introduire la poudre sans cartouche, et la comprimer fortement pour diminuer son volume, et augmenter celui du sable. C'est ainsi
immédiatement sur la cartouche une mèche de chanvre, enduite de poudre délayée dans une petite quantité d'eau-de-vie, et le tout
serré fortement dans une enveloppe de papier. Cette mèche, dont la longueur doit être égale à Celle du trou de mine, déduction faite de la
hauteur de la cartouche , et de la poudre
ajoutée, est assujétie dans le milieu de ce trou,' au moyen du sable que le maître mineur y projette jusqu'à l'orifice oit. est établie la communication avec la mèche soutirée, et la poudre qui doit prendre feu. Les expériences multipliées que j'ai fait exécuter à la mine , ayant eu les succès le plus ,complet ,- j'ai cru devoir 'proscrire en général l'usage du tampon à partir du io juin, et depuis Cette époque, chaque Coup de mine n'a con
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que dans un rocher très-dur, et entièrement dépouillé de terres, je suis parvenu à ne consommer que 3hcet.,40 , en faisant occuper au sable la longueur .des , 'au lieu des.L.-3 de celle du trou de mais alors je me suis assuré qu'il fallaitmine' employer une compression sur le sable lui-même, à l'aide de gros fra gmens-
de minerai, ou mieux encore d'un tampon 'qui doit entrer de force, et remplir dans le ,haut tiers da vide. Cette expérience confirme l'opinion de
M. Gillet- Laumont , qui a proposé d'exercer , à l'orifice extérieur du trou de `mi-
ne , une compression sur le sable à l'aide
d'un corps pesant qui serait recueilli chaque C3