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DANS QUELQUES MINES DE FER EN GRAINS.
48 ,SUR LA PRESENCE :DU ZINC ET DU noms
démolition et pour l'avoir vue dans les autres usines où ils avaient été employés, j'observai
qu'elle s'était amassée en une couche inégalement épaisse sur sa hauteur, mais égale partout dans le pourtour , depuis le milieu des étalages jusqu'au deux tiers des parois de la pyramide qui forme la partie supérieure da fourneau, et particulièrement à l'entour du plus grand évasement, place où elle avait environ trentemillimètres (un peu plus (l'un pouce) d'épaisseur. En examinant la texture de cette substance, on conçoit qu'elle a été formée par sublimation en couches successives, mais .que la violence du feu lui a fait prendre une 'espèce de demifusion. La première couche, cellequi est appliquée contre les parois du fourneau ressemdans sa cassure , aux poteries dites grès de Beauvais. Les couches suivantes , dont la ble' tranche se distingue facilement par une ligne jaunâtre , au point de séparation , participent de cet aspect; mais ou . reconnaît que les plus récentes n'ont pas encore reçu un .coup de feu suffisant pour être en tout semblables aux premières. La couleur de cette Matière est le verdpoireau. foncé. Sa pesanteur spécifique est 4,90. L'analyse qu'en a bien voulu faire M. Vauquelin , lui a présenté l'oxyde ,de. zinc presque pur (1).
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Ires usines que celles dont j'ai parlé, où l'on traite également des mines eu grains , m'ont convaincu qu'on les y retrouvaient à des états semblables. On m'a même assuré qu'on avait observé, à différentes reprises, le zinc sublimé
en fleurs blanches dans l'intérieur des pyra-
mieleS dont quelques hauts-fourneaux .sont surmontés. Enfin , s'il Luit tout dire, des propriétaires d'usines prétendent qu'il a été trouvé de
l'argent à l'état métallique , sur des parois de.. creusets, et que les 'globules en ont été formési: par une sorte de coupellation. Voilà donc deux nouvelles substances à ajou-
ter à celles- .que M. Vauquelin a découvertes dans les mines limoneuses d.e-BOurgogne et de Franche-Comté, par le beau travail dont l'extraita paru dans le no. 119 de ce Journal. Avant d'avoir connaissance du Mémoire de M. Boiies-
nel , j'avais eu l'occasion de reconnaître en
Dauphiné la mine de plomb sulfuré dans le
fer spathique 3, mais je inc crois pas que sa présence , - dans les mines de fer globuleuses ,
encore été observée, ou que l'observation a:it été consignée dans aucun écrit rendu publie.
J'ajouterai., pour terminer, ce que j'avais à rapporter sur ce fait intéressant , qu'il n'est point. ignoré dans les l'orges du Fore.z..Si ce qui m'a
été rapporté est fondé, M. Gallois, ingénieur en chef des mines, qui s'est beaucoup occupé
Les renseignemens que je me suis procurés
sur la formation des mêmes produits, dans d'aurèmis au Cabinet de l'Ecole des Mines, des (i) échantillons, 1°. de la mine que l'on fond au fourneau de Licey ; de la fonte qui eu provient 5 3'. du fer que produit cette fonte-1 à la forge de Bèze ; 4'. de l'oxyde de zinc
trés
sublimé; 5°. du plomb, en gouttes, que j'ai trduvé au fond du même fourneau. Tous objets faisant partie du catalogue 963, sous les numéros respectifs , ainsi qu'ils suivent : 39 , 40 42 43, 37, 38 , et déposés dans l'armoire du département. de la Côte-d'Or.
Volume 31.
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