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SUR QUELQUES OUVRAGES,
cette matière ; les réflexions précédentes feront
juger de la manière dont chacun d'eux sert à composer le tout, qui représente le traité complet dont j'ai tracé le programme. Essai sur la composition des machines (1).
L'enseignement de l'École Polytechnique a toujours compris ce qu'on appelait le cours d'élérneas des machines, c'est-à-dire, les notions des moyens employés pour transmettre le
mouvement, en changer la direction ou la vitesse. M. Monge fit le premier cours , mais son absence en interrompit la suite, et depuis il n'a
RELATIFS AUX MACTIINES
à deux, de quinze manières différentes, ou de vingt-une, si l'on combine chaque mou» vement avec lui-même ». Un premier tableau présente toutes ces combinaisons avec les exemples connus de la transformation dont il s'agit ; ainsi, il est facile d'apprendre, d'un coup-d'oeil, quels sont les moyens employés pour produire
telle ou telle variation dans Un mouvement donné. Tout le reste de l'ouvrage n'est que le développement de ce tableau analytique .Chaque
combinaison de mouvement devient Un problème dont les auteurs donnent toutes les so-
MM. Lantz et Betancourt ont offert un ouvrage qui contient la description et l'emploi des élé-
lutions connues, ayant même le soin (l'indiquer les solutions détournées que leur complication a empêche jusqu'ici d'être employées. Chacun de ces problèmes fait la matière d'un paragraphe qui contient toutes les solutions. Celles-ci sont accompagnées d'une descrip-
exécuté, que par son utilité. L'École Polytech-
contiennent des explications plus détaillées. Les
été repris que de teins à autre. , sous le titre
d'Essai sur la composition des machines.
mens des machines, et qui nous paraît aussi recommandable par la manière dont il est
nique s'est chargée de le publier, et M. Hachette a revu le texte et surveillé le dessin ainsi que la gravure des planches. Cet ouvrage
est précédé du programme du cours que ce professeur est chargé de faire sur le même sujet. Les auteurs exposent d'abord, cc que les mouve-
» mens qu'on. emploie dans les arts-, sont ou rectilignes ou circulaires, ou déterminés d'après une courbe donnée ; ils peuvent être » continus ou alternatifs ( de va-et-vient ) , et l'on peut, par conséquent, les combiner deux (i) Un volume in-4". , chez Bernard quai des Augustins ,n0. 25.
tion abrégée des machines où elles ont été trouvées, et de la citation des ouvrages qui auteurs cherchent toujours à généraliser l'é-
noncé des problèmes, et comprennent dans une 'même question l'ensemble des conditions rela-
tives aux transformations des mouvemens aussi bien qu'aux chanQemens de vitesse qui peuvent être demandés. Quelquelbis les solu-
tions générales ne sont pas susceptibles d'appli-, cation , et il faut nécessairement descendre à
quelque cas moins compliqué, pour arriver à une combinaison utile ; mais cette méthode, la seule qUi convienne aux sciences, conserve ici tous ses avantages, 'qui sont de faire apercevoir la liaison des questions particulières entre elles. Atinsi , pour donner un exemple, les au-