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RELATIFS AUX MACHINES. Go
SUR QUELQUES OUVRAGES
teurs se proposent ( s. X) de changer cc le mou-
.. veinent circulaire continu, avec une vitesse uniforme ou variable, d'après une loi donnée ,. en un mouvement d'après une courbe » donnée continue, rentrante en elle-même, et fermée, avec une vitesse de même nature que
celle du mouvement qui la produit, constante ou variable d'après une loi donnée ,
» dans Ie même plan ou. dans des plans différenS D). Ils résolvent de deux manières cette -question générale; et leurs solutions qui sont extrêmement satisfaisantes , suffiraient seules pour faire apprécier l'ouvrage qui nous occupe, ainsi que le mérite des auteurs. Ils passent suite à la description des moyens employés pour
exécuter, à l'aidé du tour, les ouvrages surprenans que . tout le inonde connaît sous le nom -de guillochés ; le tour est en effet Un instrument qui sert à résoudre dans la pratique, une 'partie du problème. général dont nous venons de parler. Les mécanismes les plus ingénieux -de l'horlogerie, ceux dés machines.à.tissu, etc., .trouvent une place convenable dans l'ouvrage -de MM. Lantz et Betancourt, :et ce qu'ils en ,disent suffit presque toujours pour en faire corn-
prendre; I'utilité , les avantages , et pour es comparer :entre eux. Je crois çependant que
plusieurs lecteurs pourront regretter avec 'moi, que le texte ne soit pas plus étendu; l'érudition des auteurs est un sûr garant de ce que le public v aurait gagné : toutefois il faut les remercier du service important qu'ils ont rendu aux arts et à ceux qui les cultivent, en composant leur
ouvrage; sans oublier que nous en devons la Jouissance à l'Ecolo impériale Polytechnique ;
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Ecole qui fournit journellement des sujets distingués aux différens services publics, et 'du sein de laquelle sont sortis des savans justement célèbres.
Essai sur la science des machines (1).
Le but que l'auteur de l'Essai sur la science des machines s'est proposé est simple, et ne pouvait manquer de faire naître des considérations utiles aux progrès de l'art, d'établir et de construire les machines. Les moteurS, leurs propriétés, leurs usages, etc., sont Pobjetprincipal de l'ouvrage ; leur théorie mathématique est déduite des lois les plus simples de la communication du mouvement entre des corps solides. L'analyse de ce qui a lieu lorsqu'une machine se meut , conduit à distinguer le moteur, la machine on intermédiaire et la résistance ou
le corps qu'il s'agit de mouvoir. En se reposant toujours sur ces idées élémentaires,' on
reconnaît dans l'action du moteur ( dont la
force ou quantité de mouvement est donnée ) l'impression ou l'effbrt qu'il exerce sur la machine, et la vitesse qu'il. communique ces deux élémens composent l'effet du moteur. La considération de l'action du moteur sur la résistance, identifiée avec celle d'un corps solide possédant une certaine quantité de mouvement toujours renaissante, et agissant sur un autre
corps d'une même espèce aussi don ée d'un e qu an(r) Un volume in-8° , des Augustins.
à Paris, chez Brunot-Labbe , quai
Voyezle Journal des Mines , vol. 25, n° i45, psq. 8e. (Note' des eédacteurs.)