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RECHERCHES
tout le champ du télescope, espace que l'on
voit, dans le ciel, toujours terminé par une circonférence facile à mesurer. L'horloge oscillatoire que nous avons imaginé depuis peu, est très-propre à cet effet, dit encore Huyghens ; on sait qu'en quatre se.condes de tems , une minute de la Sphère céleste passe par ce diaphragme. Ainsi , lorsqu'une étoile a employé soixante-neuf secondes à parcourir le champ du télescope, on est
assuré que le diaphragme embrasse un arc dans le ciel , de dix-sept minutes quinze secondes. Cette mesure est celle du champ du télescope, dont ce savant nous apprend qu'il s'est servi. On prendra , ajoute-t-il , une ou deux petites plaques ôi lames , dont la largeur aille en diminuant; on fera deux ouvertures latérales au tuyau du télescope, pour y
faire glisser, devant le diaphragme, ces lames, et lorsqu'on aura à mesurer le diamètre d'une
planète, n le coUvrira avec la partie de la lamé dont oh connaîtra la graiideur en minutes et en secondes , par la: comparaison qu'on en aura' faite', à l'aide d'en compas très-fin, avec le diamètre connu du diaphragme, qui est, dans le
cas pres'érit,de dix-sept minutes quinze seeôridesAuzont substitua én 1666, deux fils mobiles
à la laine triangulaire. Je n'ai pas besoin de montrer que des fils mus par des vis d'un. pas très-fin et très-égal, sont à préférer, pour cette mesure, aux lames triangulaires. Les Anglais, d'après une lettre de M. Gascoigne, en date de 1641, attribuent à ce savant Ce perfectionnementdu micromètre d'Huyghens (Foyezles Transac1ionsphilosophiques,110. 25);
283 SUR LES MICROMiTRES niais cette lettre ,dont le docteur Bevis dit avoir
vu l'original dans la bibliothèque de milord Maclefield , donne, si elle est authentique la primarité de l'invention de ce genre dé nricromètre à M. Gascoigne, sans que lés autonomes en aient eu connaissance. Il n'y a sans doute que deux manières de
mesurer les arip-,les'. La première, dent PiriVention se perd dans la finit dês terris., exige' Une parfaite stabilité dans les règles ou alidades
que l'on dirige vers les objets d'Ont il faut prendre la distance angulaire par rapport à
Pceil. La cleintièdfe méthode , qui ne date que du dix-septième siècle, consiste à Mettre dans le même alignement deux objets dont on veut mesurer Pécartement ; cette méthode ne demandant aucune stabilité, peut être énaployee avec Succès par les navigateurs. Pans le cas de la mobilité, les grands angles rie peuvent être
exactement mesurés qu'à l'aide de miroirs,
ainsi (lue le savent ceux qui connaissent l'octant
d'Hadley , et les, cerclés de réflexion. Ils reconnaîtront cependant que pour que l'alignement soit parfait , il faut que l'image produite par la réflexion, soit assez vive pour,être vue. pela; partie non étamée' çln: petit miroir, sans quoi il y à 'Une parallaxe Optique, dent les inconvéniens sont connus. La mesure- pr&ise de S angleS exige qu'on pinnules, lieu fasse usage de lunette
et dans celle des très-petits. angle, il faut comine Huyghens et Auzout, employer des la-
mes ou des his au foyer de la lunette , pour Obtenir la. mésUre, des petits angles; ou bien faire
usage de la duplication des images, Comme