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'POIDS aura, en mesure ancienne de Paris , 6 pieds un pouce
1.57,
io lignes et mais lorsqu'on descendra aux fractions, comme elles ne seront plus dans un rapport exact ni avec les mesures locales ni avec les mesures décimales , le problème deviendra insoluble pour le plus grand nombre. C'est une erreur de s'imaginer que l'on ne puisse jamais faire usage des mesures dont il s'agit , sans les rapporter sans cesse aux anciennes mesures locales : il est bien plus naturel de penser que, du moment mi ces mesures seront entre les mains du peuple , il n'en verra plus d'autres , il ne pensera plus aux anciennes, et s'inquiétera peu de ces
rapports. Il ne verra dans le pied que le sixième de la
toise ,.dans l'once que le seizième de la livre, et ainsi des autres. Tant que les anciennes monnaies sont restées en eirculationconcurremment avec les nouvelles, le publie y a rapporté, celles-ci ; mais, depuis qu'elles ont disparu, nous n'avons pas remarqué qu'il s'occupât du rappOrt du franc à la livre tournois. Il sait que l'unité monétaire actuelle est un peu plus forte que l'ancienne, mais il a complètement oublié celle-ci. Il en sera de même pour les mesures Usuelles.; lorsque le peuple les aura entre les mains, lorsque le mode. de leur division approprié à ses besoins ne contrariera plus ses habitudes, il s'en servira sans penser davantage aux anciennes , et comme s'il n'en avait jamais eu d'autres. on ne considère point sous son véritable Au point de vue la difficulté que l'on croit devoir résulter de surplus' la nécessité de rapporter les mesures usuelles aux anciennes, quand on suppose qu'elle sera plus grande pour les fractions que pour les unités.
Prenons pour exemple la toise comparée à l'ancienne toise de Paris, elle est plus grande de 2 et pour , à trèspeu près ; mais puisque l'ordre des divisions est le même, il s'ensuit évidemment que le pied , le pouce et la ligne sont aussi plus grands que les fractions correspcindantes de l'ancienne toise de Paris, de 2 et 2÷ pour
Il s'ensuit encore que s'il arrive, ce qui sera très-rare, que l'on ait une quantité exprimée en mesures linéaires anciennes à convertir en mesures nouvelles usuelles, on
153 n'aura qu'à en retrancher 2 et pour ; ou réciproquement, ce qui estinfinimentsimle Dans les parties de l'Empire mi la toise était différente
ET MESURES.
de celle de Paris, il sera toujours aisé de savoir en,4 'del rapport celle mesure se trouvera avec la mesure nouvelle usuelle et ce rapport sera le même pour les fractions'corresponciantes. Ce que je viens de dire pour la toise, s'applique égale-
ment aux autres mesures et aux poids. 5C OBJEqTT ON.
Quelque légères qne soient les différences que les nouvelles mesures auront avec les anciennes, ces différences, cependant, ne pourrit être négligées dans le calcul exact, 'dans les transactions du commerce , dans les ouvrages de l'art ; et de là ,,la nécessité de faire 'sans cesse des calculs de comparaison qui entraveront les opérations du commerce et autres. Dans l'instruction, circulaire que j'ai adressée à MM. les
Préfets, en leur faisant l'envoi du décret impérial et de mon arrêté pour en régler l'exécution, j'ai fait connaitre que les mesures usuelles dont il s'agit, sont uniquement .
destinées au commerce de détail ; à ces transactions journalières et habituelles du peuple qui n'exigent ni calculs ni écritures quelconques, qui ne laissent aucune trace après elles.
Or, à moins que l'on ne suppose que l'emploi des mesures anciennes doit se perpétuer sans terme, ce qui serait contraire également au voeu de la loi , è celui de la raison, et à l'intérêt de la société, on peut regarder Comme constant que le peuple n'aura point à s'occuper de ces légères différences, qui pourront se trouver entre les mesures nouvelles et les mesures anciennes : ces dernières n'existeront plus pour lui du moment mi elles seront remplacées par les premières.
Quant au commerce en gros , les mesurés usuelles ne lui sont point destinées et le nouvel ordre de choses ne le touche en rien.
D'ailleurs, puisque les, mesures usuelles se rattachent
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