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Dr L'ÎLE DE MONTSEE:E_ AT.
ceinte de montagnes empêche d'arriver d'aucun antre côté Op. Entre les fragmens de la roche décomposée, on voit un grand nombre de crevasses d'oit sortent de fortes exhalaisons sulfureuses qui se répandent au loin. Elles sont absolument
de la montagne et traverse cet endroit , se met à bouillir avec force, et se charge d'im-
des crevasses. Les boutons de mon habit, et les monnaies d'argent que j'avais dans mes, poches, ainsi que des clefs, furent attaqués à l'instant. On éprouve en même tems une forte jointe à la crainte de voir le sol chaleur s'écrouler dans le voisinage des crevasses qui' rend la marche très -diflicile et fatigante. L'eau d'un ruisseau qui descend des 'flancs
température ordinaire dans deux ruisseaux
(t) Cette décomposition particulière a souvent été observée dans des circonstances analogues.; et d'autres auteurs l'ont expliquée comme je le fais. Voici les propres paroles de .Dulomieu. « La couleur blanche des pierres de l'intérieur de tous .les cratères enflammés est due à une véritable altération de la lave , 'produite par lés vapeurs
que les plus beaux échantillons de ce genre que j'aie jamais rencontrés. Toute la masse
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suffocantes et insupportables, dans le voisinage
acido-Sulfureuses qui les pénètrent et qui se Cembilient avec
l'argile qui leur sert de base , et forment l'alun que l'on retire des matières volcaniques », ( Voyage aux iles de Lipari, Il ajoute ensuite : cc Cette altération des laves par les vapeurs acido-sUlfureuses est une espèce d'analyse, que la nature fait elle-même des matières volcaniques. 11 y a des laves sur lesquelles les vapeurs n'ont pas encore eu lé teins d'agir assez pour les dénaturer entièrement ; et alors on les voit dans différens états de décomposition que l'on re' connaît par la couleur ». L'alun se forme id, comme ailleurs , dans des circonstances semblables ; la potasse nécessaire à sa composition se trouve, aussi bien que l'argile , dans la roche environ-
nante. ( r oy,z le Mémoire de Vauquelin , Journal des Mines , vol. X, p. 44, ).
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prégnations sulfureuses. D'autres branches du même ruisseau , qui ne passent pas très-près de ces crevasses , restent froides et limpides ;
ainsi , l'on peut toucher d'une main de l'eau bouillante , et de l'autre main de l'eau à la
presque contigus. Les exhalaisons sulfureuses ne sortent pas toujours des mêmes crevasses, mais on en voit s'en former de nouvelles tous les jours , tandis que les anciennes se ferment. On trouve sur les bords des crevasses, et, en vérité, presque partout dans cet endroit, les plus belles cristallisations de soufre, aussi parfaites dans leur genre e celles du Vésuve,
eon
de la roche décomposée dans ce voisinage est, de même, pénétrée de soufre. J'ai le regret de ne pouvoir présenter à la société les échantillons de soufre cristallisé et du porphyre sain et décomposé que je recueillis sur le lieu ; ils
ont été laissés par mégarde à bord du bâtiment à Falmouth. Je ne vis dans cet endroit
aucune trace de pyrites ni d'aucune autre
substance métallique , excepté deux ou trois
morceaux de mine de fer argileuse roulée, dont je ne trouvai pas le gisement. Il est pro-
bable que l'examen détaillé du ravin, dont
les .coupes sont très-abruptes , donnerait des lumières sur la structure intérieure du local, mais il eut fallu beaucoup de teins et de précautions pour s'y hasarder. On m'apprit qu'il y avait sur le flanc d'une montagne, à un mille
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