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MLUOIRES
par la potaSse , et qui avait donné de l'acide
prussique la première fois , n'acquit pas de combustibilité ; 4°. Deux opérations., appliquées à un coack
d'un excellent charbon de terre, ont diminué la sienne. La première lessive contenait de l'acide prussique ; 5°. Le charbon de sang et 'de cuir de boeuf donnèrent de l'acide prussique dans trois traiternens successifs ; au quatrième, ils n'en donnèrent plus. Ainsi préparés, ils brûlèrent plus difficilement qu'ils ne le faisaient dans leur état ordinaire.
De ces faits, M. Proust dit qu'on ne peut tirer aucune conséquence ; car, si la séparation de l'azote simple augmente la combustibilité de certains charbons, elle diminue celle de plusieurs autres. Ainsi, ce n'est pas l'azote quz est la cause de - la différence que l'on observe dans la durée de la combustion des .deérens charbons. La cause de cette difl érence ne vient pas de la chaleur à laquelle les charbons ont été
exposés pendant leur préparation ; car le charbon de graine de mais, qui avait été préparé dans la même cornue que ceini de la canne de mais , met 55 secondes à brûler, et le second 25.
L'hydrogène est-il la cause .de ces différences ? Pour répondre à cette question , M. Proust distingue d'abord la manière dont
le charbon se conduit lorsqu'il brûle au milieu de l'air atmosphérique ou du gaz oxygène, et celle dont il se conduit , quand il est brûlé par
le nitre dans l'intérieur d'un tube. Dans
la
première
SUR LA POUDRE A CANON.
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première circonstance, il y a un excès d'oxygène ; dès-lors , l'hydrogène clé charbon peut brûler conjointement avec le carbone ; et, dans cette circonstance, il est possible qu'il favorise la combustion du charbon, en élevant la terri' pérature des molécules du carbone ; mais les choses .ne se passent point ainsi dans un tube, quand on y allume un mélange de cinq à six parties de salpêtre et d'une de charbon ; il y
- a alors un excès de charbon ; or on sait qu'à
- une température rouge , le carbone enlève
l'oxygène à l'hydrogène ; conséquemment clans le tube, l'excès du charbon doit s'opposer à la combinaison de l'hydrogène avec l'oxygène ; et bien Plus si le nitre contenait de l'eau , celle-ci pourrait être décomposée : donc l'hydrogène ne peut brûler dans le tube ; donc il ne peut, en Gr' illant, accélérer la combustion da charbon ; mais l'hydrogène peut mécaniquement favoriser cette combustzon ; car les expériences de Kirwan , de Berthollet prouvent qu'il y a une affinité très-intime entre le car, bone et l'hydrogène. Or, comme l'hydrogène est très-dilatable , il est probable qu'il donne - au carbone une partie de cette propriété ; par cela même , il doit favoriser la combinaison de ce corps avec l'oxygène ; mais 'l'influence ..'de l'hydrogène est difficile à prouver par des expériences directes, parce qu'en chauffant fortement Un charbon pour le déshydrogéner, on doit rapprocher ses molécules, et par-là ,
diminuer sa combustibilité, en supposant même qu'on n'en chassât pas l'hydrogène.
La différence de pesanteur doit avoir de l'influence dans la combustion des charbons ; Volume 32, n°.
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