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OBSERVATIONS
SUR LES Hl, D RO-SULF ITIL ES.
N-gène sulfuré que les hydro-sulfures; 3°-..qu. elles
en contiennent d'autant moins qu'elles contiennent plus de soufre, et réciproquement. 2°. Les hydro-sulfures saturés laissent déga-
ger kla chaleur de l'ébullition une plus ou
moins grande quantité de l'hydrogène sulfuré qu'ils contiennent, et éprouvent par conséquent
une décomposition plus ou moins grande. L'hydro-sulfure de magnésie se décompose complétement à cette température. Celui de chaux se déCompose presque complétement. Ceux de potasse ét, de soucie deviennent très-alcalins, mais point' aSsez cependant pour que le soufre ne puisse pOint encore en dégager beaucoup d'hydrogène Sulfiiré à l'aide de la chaleur. 3'eEn faisant bouillir les hydro-sulfUres avec un excès de soufre, ils passent tous à 'l'état de sulfures hydrogénés , ou de corps formés de soufre hydrogéné et de bases salifiables.. 4.: On obtiéntthydro-sulfure d'ammoniaque ,*
sous forme de cristaux aiguilléS.., en faisant rendre, au fond d'un 'flacon enteûré de glace, du gaz hydrogène Siflfure et du gai ammoniac,. Cet hydro-sulfure est inCelere; ildeVient jaune
très-promptement par le contact de 1
ii.
, et
passe à l'état d'hydre-sulfure sulfuré; il est trèsvolatil : aussi , à la température ordinaire, se sublime-t-il peu à'.peu à la partie supérieure des flacons dans lesquels on le conserve. On peut. même, par ce moyen , le séparer de l'hydresulfure sulfuré qu'il pourrait contenir: il affecte alors la forme de lames très-lôngues' et trèstransparentes.
5°. Lorsqu'on fait passer tout à la fois du gaz ammoniac et du soufre, dans un tube de
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porcelaine rouge de feu, il en résulte un dé-
gagement de gaz azote et de gaz hydrogène, et
la production d'une grande quantité d'hydrosulfure d'ammoniaque sulfuré cristallisé. Si l'on met cet hydro-sulfure sulfuré dans un flacon il se sublime , dans l'espace de quelques jours, de l'hydro-sulfure , sous forme de lames semblables à celles dont on a parlé ( no. 4).
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Il ne se dégage pas de gaz azote dans la préparation de la liqueur fumante de Boyle d'où il suit que l'hydrogène de l'hydrogène s ud-
furé qui entre dans la composition de cette liqueur , provient probablement de l'eau , soit de la chaux, soit du muriate d'ammoniaque. Le sulfure hydrogéné d'ammoniaque sa-
turé de soufre, c'est-à-dire, celui qui a une consistance oléagineuse, et qu'on obtient en mettant en contact, à la température ordinaire, le soufre et la liqueur fumante de Boyle, laisse déposer beaucoup de soufre en l'étendant d'eau.
L'eau le trouble encore, même après l'avoir mêlé avec beaucoup d'ammoniaque liquide. 80. Le sulfure hydrogéné d'ammoniaque le
plus saturé de soufre, répand de légères va-
peurs dans l'air : mais, pour qu'elles soient visibles, il faut mettre le sulfure hydrogéné dans un vase à col étroit, par exemple, dans une petite éprouvette, et ensuite, placer l'extrémité de cette éprouvette entre son oeil et la lumière. La liqueur fumante de Boyle n'est même bien fumante que dans cette circonstance : en effet, elle répand beaucoup de vapeurs en la mettant dans une éprouvette, et en répand à peine, ou même n'en répand point, en la mettant dans un verre à pied, phénomène facile à expliquer, en. V4
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