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426 SUR QUELQUES NOUVELLES rxrirrn,tciEs
poussière du charbon, j'ai placé à terre une soucoupe de porcelaine blanche, et je me suis .
retiré pour y laisser tomber la poussière de charbon. Bientôt la soucoupe en a été couverte , au point de paraître d'un gris foncé.
Sans attendre que toute la poussière de charbon fût précipitée , j'ai tracé sur la sou-
coupe quelques lettres avec le bout du doigt. La trace de ces lettres n'a point tardé à être recouverte d'une poussière encore plus fine. J'imaginais que les places où il n'y avait que de la très-fine poussière, pourraient blanchir dans l'opération , tandis que les autres places
où était la poudre plus grossière, resteraient peut-être encore noires. Le résultat de l'expérience m'a prouvé que cette précaution n'était pas même nécessaire.
Toute la poussière du charbon a disparu
compléteraient dans l'étuve ; et la soucoupe a été retirée parfaitement blanche. Une autre soucoupe, frottée avec du noir de fumée, et qui avait été placée clans l'étuve, à côté de celle noircie avec la poussière de charbon, est sortie de l'étuve tout aussi noire qu'elle y était entrée.
Quand je fus certain que les copeaux de
tilleul , changés en charbon , pouvaient être dissipés par la chaleur modérée de l'étuve, je, soupçonnai qu'ils avaient été consumés lentement par une combustion sourde et invisible, et que le produit de cette combustion ne pouva it être que du gaz acide carbonique.
J'ai éclairci la chose par l'expérience sui-
-vante.
Après avoir fait une provision de copeaux
FAITES SUR 1ES BOIS ET LE CHARBON.
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de bois de bouleau fort sec, en rubans d'en-
viron r de ligne d'épaisseur sur 5
lignes de
largeur et six pouces de longueur, je les fis sécher pendant huit jours dans une chambre
chauffée par un poële , et où l'air était à la température d'environ. 6o degrés F. Je pris io grammes de ces copeaux ainsi séchés sur une table éloignée du poële, et je les plaçai sur une assiette de porcelaine : je les chauffai ensuite dans l'étuve, de la manière déjà décrite, pendant vingt-quatre heures, y compris les douze heures de refroidissement. En sortant de l'étuve , ils. ne pesèrent plus que 7,7 grammes et ils avaient acquis une couleur brun foncé tirant sur le pourpre : c'était pourtant du bois encore, car les copeaux, quoique fortement brunis., brûlèrent, avec une très-belle flamme. Je fis trois paquets de ces copeaux brunis,
chaque, paquet pesant 2,3 grammes. Le premier fut placé dans une assiette de porcelaine blanche , et introduit dans l'étuve, sans être couvert , l'assiette étant montée sur un carreau de terre cuite.
Le second paquet fut jfl'i à -l'étuve de la même manière, excepté que celui-ci était couvert par une cloche de verre de six pouces de diamètre et de six pouces de hauteur. Le troisième paquet fut déposé dans un vase de-verre de six pouces de hauteur, mais d'un pouce et un quart seulement de diamètre. J'introduisis ce vase étroit dans un bocal de verre de trois pouces de diamètre et de sept pouces
de hauteur, qui, légèrement fermé avec son
couvercle de verre, fut aussi placé (-taus Péttuve
'sur un carreau de terre cuite.