Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 112]

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POLICE RELATIVE

directeurs des mines ou leurs préposés pussent au besoin, donner eux-mêmes les premiers seCours, qui doivent être d'autant plus prompts que les accidens deviennent quelquefois mortels avant l'arrivee du chirurgien.

Cette instructin sera, pour les directeurs

des mines un guide sûr et invariable , d'après

lequel ils reconnaîtront le besoin d'appeler

l'officier de santé , pour qu'il achève ce traitenient, après l'emploi de ces premiers moyens, dont l'effet est depuis long-terns éprouvé. Les méthodes que nous adoptons sont, sans doute , susceptibles de perfectionnement, et l'on ne pourrait' trop désirer que les médecins

A "L'EXPL OITA TI 0 N DES MINES.

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que la combustion du gaz hydrogène se fait trop rapidement. Les signes de l'asphyxie , toujours faciles à reconnaître, sont la cessation subite de la respiration, des battemens du coeur, du mouvement, et de toutes les fbnctions sensitives ; le visage se gonfle, et se marque de taches rougeâtres, les yeux deviennent saillans., les traits se décomposent, et la face est souvent livide. La plupart des asphyxies auxquelles lès ouvriers mineurs sont exposés, ont pour cause

à portée, par la nature et l'étendue de leur pratique, de bien connaître cette matière, et

le défaut d'air respirable; elles exigent, en conséquence , le même traitement, surtout dans l'administration des premiers secours et ce n'est qu'après le retour des asphyxiés à la vie

adressassent àM. le Directeur-général des Mines

ils se trouvent encore.

de bien juger les écrits dont elle est le sujet

leurs observations sur le traitement que nous conseillons, avec les changemens propres à rectifier ou à perfectionner nos préceptes. C'est avec le plus vif et le plus sincère empressement que nous profiterons des lumières de leur expérience, et de tous les conseils qui, tournant au profit de l'humanité, hâteraient dans cette partie les progrès de l'art. Asphyxie. Les mineurs sont exposés à être asphyxiés, lorsque la circulation de l'air ne se fait pas avec. assez d'activité, lorsque la substance qu'ils extraient exhale une grande quantité de gaz délétères, lorsqu'ils pénètrent imprudemment du/à des travaux anciens et abandonnés, enfin lorsque

que l'on peut faire cesser, par un traitement approprié à leur situation, l'état d'infirmité où

C'est de l'ouvrage de M. Portai quenous emprunterons la description du traitement de l'asphyxie. Pendant plus de vingt ans, nous avons suivi cette méthode sous la direction de ce célèbre praticien, et les résultats d'une longue expérience peuvent maintenant la faire regarder comme la meilleure.

Il faut secourir un asphyxié avec la plus grande promptitude, et lui continuer les secours avec persévérance, tant qu'on n'a pas la certitude que la vie est.complétement éteinte.

Le meilleur et le premier remède à employer, celui dans lequel on doit mettre la plus grande

confiance, est le renouvellement de l'air, si

nécessaire à la respiration : souvent il suffit pour tirer de l'asphyxie les malades qui ne sont pas depuis trop long-teins privés du mouvement. Volume 33, n°. 195. 0