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POLICE RELATIVE
A L'EXPLOITATION DES Ï1LINES.
En conséquence, 10. on retirera promptement du lieu méphitisé l'individu asphyxié ; on l'exposera au grand air (1). 2°. On le déshabillera , et il lui sera fait sur le corps des aspersions d'eau froide. 3°. On essayera de faire avaler, s'il est possible, de l'eau froide légèrement acidulée avec du vinaigre. 4°. On lui donnera de's lavemens avec deux tiers d'eau froide, et un tiers de vinaigre ; on pourra ensuite en administrer d'autres avec une forte dissolution de sel marin ( sel ordinaire ) dans l'eau, ou avec le séné et le sel d'epsom. 5.. On tkhera d'irriter la membrane pitui-
nécessité sera suffisamment indiquée si le visage est rouge, si les lèvres sont gonflées, et les yeux saillans.
2.1Ct
taire , avec la barbe d'une plume qu'on remuera doucement dans les narines de l'asphyxié , ou avec un flacon d'alkali volatil fluor mis sous
le nez. 6°. On introduira de l'air dans les poumons, en soufflant avec un tuyau dans l'une des narines , et en comprimant l'autre avec leS doigts : on se servira à cet effet de la canule qui existe dans la boîte-entrepôt. 7.. Si ces secours ne produisaient pas assez promptement reflet qu'on doit en attendre, le corps de l'asplryxié conservant de la chaleur, comme cela a lieu ordinairement pendantlong-, tems , il faudra recourir à la saignée, dont la (t) Nous avons fait connaître différens appareils à l'aide
desquels on pourrait pénétrer dans une. partie insalubre d'une mine , pendant le tems nécessaire pour y retirer un ouvrier asphyxié. Voyez le Jounzal des Mines , tom. III,
- no. i4, p. 6; tom. VIII, o 47, p. 839 ; et tom. XXXII,
n.. i$7, p. 69. (Note des Rédacteurs.)
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La saignée de la jugulaire produira un effet plus prompt : à défaut de cette saignée , on ferait celle du pied. 8°. On pourrait, pour dernier moyen, pratiquer une ouverture clans la trachée-artère, et
y introduire un petit tuyau , dans lequel ou
pousserait l'air à l'aide d'un petit soufflet. Il faut mettre la plus grande activité dans l'administration de ces divers secours : plus on tarde à les employer, plus on doit craindre qu'ils ne soient infructueux; et, comme la mort peut n'être qu'apparente pendant long- teins , il ne faut renoncer à les continuer que lorsqu'elle est bien confirmée. L'absence des battemens du pouls n'est point un signe certain de la; 'mort.
Le défaut de respiration n'est pas suffisant On ne doit pas non -plus regarder comme morts les individus dont l'haleine ou la transpiration pulmonaire ne ternirait pas le poli d'une glace, ni ceux dont les membres sont pour la constater.
roides et qui paraissent insensibles. La putréfaction est le seul vrai signe de la mort :
c'est donc un devoir sacré d'attendre,
avant d'ensevelir un corps asphyxié, qu'il soit réduit à cet état où la mort ne puisse plus être doI] teuse.
Mais souvent, après avoir continué quelque teins avec persévérance à administrer les secours à un asphyxié, on entend un léger soupir qui se renouvelle au bout de quelques minutes.
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