Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 115]

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POLICE RELATIVE

A L'EXPLOITATION DES MINES.

lers un peu durs, et couverte d'uri bonnet de

fluor ( esprit volatil de sel ammoniac ) ; on lui chatouillera fréquemment le dedans des narines avec la barbe d'une plume , ou avec des rou-

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Sous cette large couverture, on fera aussitôt.

à la surface du corps , et principalement sur le bas-ventre, des frictions avec des .étoffes de laine, d'abord sèches et bien chaudes., ensuite

leaux de papier tortillé en forme de mèches, n dans l'alkali volatil. légèrement On versera en même teins dans sa bouche,

imbibées de quelques liqueurs spiritueuses telles que l'eau de mélisse., l'esprit-de-vin , l'eau-de-vie camphrée, l'ammoniac, le...vinaigre des quatre-voleurs. Pour parvenir à réchauffer le noyé , on remplira d'eau chaude, aux deux tiers , les vessies contenues dans la boîte - entrepêt , et on les appliquera sur la poitrine , vers la région du coeur et sur le ventre : on fera bien aussi de

si on le peut, une cuillerée à café d'eau de

chaude recouverte d'un linge. On lui poussera de l'air dans les poumons ; et la meilleure manière d'y parvenir, c'est d'introduire le tuyau d'un soufflet dans l'une des

lui remplir, jusqu'à ce que la déglutition puisse s'opérer facilement : sans cette précaution , le liquide pourrait se précipiter dans la trachéeartère, et apporter un..nouvel obstacle au rétablissement de la respiration.

placer sous la plante des pieds une brique

narines, et de comprimer l'autre avec les doigts: on peut, au défaut d'un soufflet, se servir d'un tuyau quelconque qu'on introduira par la même

mélisse, ou d'eau-de-vie camphrée y. ou de vin chaud. -

Dès que le nové commencera à jouir du

mouvement de la déglutition, on en profitera pour lui faire avaler successivement quelques autres petites cuillerées des mêmes substances spiritueuses. Le noyé peut les garder dans sa bouche plus ou moins de teins avant de les avaler ; aussi faut-il observer de ne pas trop la

Pour hâter le moment où le noyé doit re-

Yole.

prendre ses sens , il faut encore lui donner des lavemens -irritons.

Il est plus avantageux de pousser l'air dans les narines que dans la bouche , parce qu'il parvient ainsi plus facilement dans la trachéeartère. L'insufflation d'un air pur, faite immédiatement par les voies aériennes dans la poi-

suffisante quantité d'eau, pendant un .quartd'heure , et pendant qu'on administrera _les autres secours ; cette eau sera ensuite passée à.

trine d'un noyé, devant toujours être plus,

efficace que celle de l'air sortant d'une autre poitrine, ce dernier moyen ne doit être employé que dans le cas où il est impossible de faire autrement. On fera en outre respirer au noyé de l'alkali-

Prenez feuilles sèches de tabac demi once , sel ordinaire trois gros ; faites bouillir dans une

travers un linge : on réitérera deux ou trois fois

le même lavement, ou- un autre plus irritant, avec la décoction de -feuilles de séné, à la dose

d'une demi-once, une once de sel d'epsoin, et trois onces de vin émétique trouble, surtout si le noyé tarde à reprendre l'usage de ses sens.

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