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.POLICE RELATIVE
A L'EXPLOITATION DES MINES.
La saignée ne doitpas être négligée dans les sujets dont le visage est rouge', violet; noir, et dont les membres sont flexibles et ont encore de la Chaleur. La saignée à la jugulaire est la plus efficace : au défaut de cette saignée, on
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ferait celle du pied ; mais il faut éviter tonte espèce de saignée sur des corps froids et dont les membres commencent à se roidir ; on doit, au contraire, s'occuper à réchauffer les noyés qui se trouvent en pareil cas. Il faut presser doucement avec la main, et
opère:nn effet à peu .près..nuh en comparaison du lavement le moins-irritant : je dirai même, d'après des expériences multipliées , qu'il -offre plus d'inconvéniens que d'avantages. On ne doit exciter le vomissement à l'aide de l'eau émétisée que lorsqu'il y a indication de quelque embarras dans l'estomac, et qu'on n'a -pas à craindre de congestion vers l'organe cérébral.; le vomitif pouvant y occasionner des engorgemens ultérieurs. Nous ne saurions trop le répéter, ,quelqueutiles que soient les secours indiqués , U faut bien se persuader qu'ils ne réussiront qu'autant. qu'ils seront administrés avec ordre , 'pendant plusieurs heures , et sans interruption .: leurs effets sont lents et presque insensibles. Il y a des noyés qu'on n'a rappelés à la via
que sept à huit heures après qu'ils avaient été retirés de l'eau. En général, la putréfaction est le seul vrai signe de la mort. .Brzilures.
La combustion rapide du gaz hydrogène ou inflammable , les métaux rougis ou fondus, les
liquides bouillans , etc., produisent une brûlure , accompagnée d'une douleur vive et d'une
à diverses-reprises , le bas-ventre da -.noyé:, et enfin ,. pour dernier secours ,. lui souffler dans les poumons, à la faveur d'une ouverture faite
à la trachée-artère. On a :conseillé d'introduire de la fumée de tabac dans le fondement des noyés, à l'aide d'une machine fumigatoire ; mais ce moyen
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phlyctène ou d'une escarre, selon la profondeur. Les mineurs , .dans les exploitations de houille, et les ouvriers, des usines, sont par-
ticulièrement exposés à. cet accident. On doit distinguer plusieurs degrés dans les effets de la brûlure, suivant qu'il y a phlyctène, destruction du corps muqueux, altération par-
tielle ou totale. de la peau : mais la base du traitement ne change point ; il faut seulement y apporter des modifications relatives à l'intensité du mal. La première indication est d'affaiblir l'action
du feu sur les téguniens. Pour y parvenir, faites, sans perdre un seul moment, des fomentations d'eau fraîche sur la -partie brûlée
plongez même cette partie dans l'eau froide souvent renouvelée , et mieux encore dans l'eau de Goulard , autrement dite eau végétonzinérale ( acétate de plomb étendu. d'eau ) , dont l'activité est plus prompte. Si la brûlure a beaucoup d'étendue, placez le malade dans un bain d'eau fraîche, qu'on renouvellera tous les quarts d'heure ; il y. restera jusqu'à ce que l'inflammation soit tombée , et les brûlures