Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 117]

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POLICE RELATIVE

A L'EXPLOITATION DES MINES.

seront ensuite pansées avec du cérat simple, ou du cérat de Saturne, étendu sur du linge

sont naturellement séparées ne se collent et ne se cicatrisent ensemble. En général, la guérison des brûlures est longue, difficile , et la cicatrisation s'en fait avec peine. Le régime doit être humectant et calmant; le malade prendra pour boisson une décoction (l'orge; il sera mis à. la diète, lorsque les symptômes fébriles sont violens et que l'inflammation est considérable : en général sa nourriture doit être légère et le repos lui est de toute né-

vieux ou du papier joseph. Les brûlures sont souvent accompagnées de 'phlyctènes, qu'il ne faut pas ouvrir lorsqu'elles sont peu volumineuses, parce qu'elles peuvent,

dans ce cas, se terminer par la résolution ;

mais, lorsqu'elles ont une certaine étendue , suppuration est inévitable. Alors on donnera issue à la sérosité , en faisant une très-petite ouverture : l'épiderme ainsi laissé sur la plaie , qui produit une la ,préserve du contact de

cessité.

Fractures.

très-vive douleur, et fait prendre au pus un mauvais caractère.

Si la brûlure est très-étendue , profonde

avec des escarres ou -des croûtes, il faut joindre

à l'application des corps gras, des fomenta-

dons d'eau de guimauve ; par ce moyen on favorise la suppuration , et le pus détache peu à peu les croûtes et les escarres. Les pansemens seront renouvelés deux fois par jour, si la suppuration est abondante. Si la gangrène se montre et s'étend, on se hâtera de la borner par l'emploi des antiseptiques, et

surtout des spiritueux camphrés et du quin-

quina. S'il survient du dévoiement , il sera com-

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battu par la décoction de riz : on fera prendre aussi au malade un gros de diascordium , tous les soirs, et des lavemens avec la décoction de graine de lin et de têtes de pavot. Les brûlures du visage, des paupières, exigent en outre une attention particulière, pour qu'il n'en résulte point de difformité. Il est Surtout nécessaire d'employer des bandages convenables , pour empêcher que les parties qui

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Parmi les accidens qui surviennent aux ouvriers chargés de l'exploitation des Mines , faut compter les fractures ou solutions de continuité des os. Elles sont simples, composées ou compliquées, suivant qu'il y a un ou plusieurs os fracturés

que la fracture est accompagnée de plaies, d'esquilles, etc. ; on les reconnaît à la douleur, au gonflement, à l'impossibilité des ,

mouvemens , à la configuration, contre nature

de la partie fracturée ; enfin , à sa crépita-

tion. Le traitement des fractures varie suivant leur état simple on leurs diverses complications. Il

faut réduire les fractures et les maintenir réduites, an moyen de bandages et d'appareils propres à chacune d'elles ; Corriger les acci' dens , et prévenir ceux qui peuvent survenir, par des remèdes généraux ,ou locaux ; mais pour remplir ces deux indications, il n'y a pas ,de méthode applicable à tous les sujets indistinctement , et les remèdesdoivent , suivant les