Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
344
Suit DIVERS
tait à mesure que l'ammoniaque S'évaporait;
enfin la liqueur s'est entièrement décolorée. On'a trouvé que le précipité était de l'oxyde de cuivre anhydre mêlé de carbonate de chaux. Il paraît que cet échantillon de mine de cuivre n'est composé que d'oxyde de ce métal, de silice et d'eau.
Echantillon du Chili, appartenant à la variété compacte bleu- verdgtre
Cent parties de cette mine dissoute dans l'acide nitrique ont laissé 40 centièmes de silice légèrement colorée en rose. La liqueur, filtrée et mêlée avec une surabon dance de potasse caustique, a formé un 'précipité bleu ; mais., malgré l'excès de, potasse , la liqueur est restée bleue. Cette liqueur bleue, soumise à l'ébullition, a perdu sa couleur , et a déposé une poudre brune, qui était de l'oxyde
-
DE LA MINE DE cUIVRE:
CHANTILLONS
de cuivre anhydre. Cet effet singulier nous avant fait soupçonnerla présence de quelque sel ammoniacal dont la base , mise en liberté
par la potasse, aurait retenu en dissolution une partie de l'oxyde de cuivre, nous avons une portion de cette liqueur; mais nous n'avons
pu reconnaître dans son produit l'existence
d'aucun alcali. Cependant, pour pousser nos recherches plus loin à cet égard, nous avons soumis 'au feu, dans une petite cornue ? un gramme 70 centièmes de la mine en poudre et , pour savoir s'il ne se dégageait pas d'ammoniaque ou
qu'a utre substance, on a mis dans le col dé-cette
cornue deux bandes de papier de tournesol
345
dont l'une bleue et l'autre rouge ; dès que le feu. a été sous la cornue, on a vu paraître de l'eau
dans le col de ce vaisseau, les gouttelettes de ce liquide se sont réunies, et ont. coulé jusque dans le récipient ; mais quoiqu'elles aient passé
sur les papiers, la couleur de ces derniers n'a
pas été changée.:
Il est prouvé, par là, que cet échantillon de mine ne contient ni alcali, ni acide, au moins -
qui puisse se volatiliser à une chaleur médiocrement rouge.'
Après avoir fait bouillir la liqueur, de l'expérience ci-dessus, et en avoir séparé par la filtration la portion de cuivre qui s'était précipitée, on a saturé, au moyen de l'acide nitrique, la potasse surabondante; on a fait bouillir pendant quelque teins pour chasser l'acide carbo-
nique ; ayant ensuite mis de l'eau de chaux dans cette liqueur, on a obtenu un précipité
blanc qui ressemblait assez , extérieurement a du phosphate de chaux, mais qui n'était vrai ment qu'une combinaison de chaux et d'oxydé de cuivre. Dans une autre opération ,-où l'on a dissous dans l'acide nitrique deux grammes de la même. mine , il n'est point resté de cuivre ett dissolu-
tion après y avoir mis Un excès -de potasse, comme cela était arrivé la première fois.
L'oxyde de cuivre, précipité dans cette seconde opération, a pris une couleur brunâtre par le lavage' et l'eau bouillante.
Voilà, comme on voit, des phénomènes et
des résultats .contradictoires dépendant nécessairement de causes différentes que je ne puis attribuer qu'à l'impureté des agens employés_