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LA SIDÉROTECHKIE 386 M. HasSenfratz est entré dans de très-grands détails sur ce qui le concerne ; il a décrit les divers procédés employés en Europe pour arriver à cette fin, les fourneaux clans les-. quels on les pratique, et les différences des manipulations qu'ils exigent. Ces 'détails sont précédés d'une discussion très-étendue sur les effets produits par le grillage, l'écono-
mie qu'il procure dans le combustible, effamélioration dans la qualité des fers que l'on obtient. Quant au bocardage , après les différens procédés employés pour casser-les minerais, et les machines dont on fait
usage pour cet objet, l'auteur fait connaître un bocarcl à grille mobile employé en Styrie, et qui paraît être plus propre pour diviser les minerais grillés que ceux que fon emploie ordinairement. La seconde section se divise en six chapitres : 1°, des hautsfourneaux dans lesquels on fond les minerais ; 20. des combustibles qui produisent la chaleur nécessaire ; 3". des machines so offlan tes qui fournissent l'air pour la combustion 4°. des fondans qui facilitent la fusion du minerai, et la séparation des fontes et des laitiers ; 5°. de la conduite des travaux pendant le fondage dans les hauts-fourneaux; 6°. enfin des fontes moulées. Dans iepremier chpitre, i est' relatif aux hauts-fourneaux , cet inspecteur traite d'abord de la forme extérieure des hauts- fourneaux , puiS 'de celle du vide intérieur , en-
suite de leur construction. Après avoir fait connaître les différentes formes des vides intérieurs existans clans les diverses sortes de fourneaux employés en Europe ,M. Hassen Irez indique , d'après des expé, mences qui-lui sont particulières, quelle doit être la loi de la.,
réparlition de la chaleur dans les vides, et, par une consé-
quence, la forme la plus avantageuse à'dorer aux tbur-
neaux; puis, comparant lès produits en fer avec lés dépenses en combustibles; en minerais et en travail clans plus de zoo fourneaux, il déduit de &eue comparaison-les formes et les dimensions les plus favorables aux fourneaux, relativement à la nature du minerai que l'on y traite. Ce travail ne l'ayant conduit à aucun résultat positif,Pauteur a cherché dans les. chapitres suivans la cause des différences considérables que l'on observe entre la consommation et les produits des foureeatix , et il a trouvé que dans deux fourneaux voisins fun
OU L'ART DE TRAITER LES MINERAIS, etc. 387 de l'autre , ayant les mêmes dimensions, cette différence dépendait principalement de la conduite du travail , de la proportion de Pair lancé, et de la durée de la descente du minerai du gueulard jusqu'au creuset. Ce chapitre est terminé par une 'description détaillée de trente hauts-fourneaux presentant le plus de différence clans leurs formes intérieures et dans leurs proportions. A la suite de ces détails sp trouvent les produits et les dépenses de chacun d'eux. Trois sortes de combustibles peuvent être employés pour. fondre le fer, le bois, la tourbe, et la houille. Le chapitre .second làit connaître la nature de ces combustibles, et les différences qu'ils présentent dan'S leurs usages. Il existe de-: puis long-tems une diversité d'opinion entre les sa vans et les maîtres de forges, sur le degré de sécheresse le plus fàvorable à l'emploi du charbon pour la fonte des minerais. M. FIassenfratz a entrepris une suite d'expériences intéressantes avec un haut-fourneau en pleine activité, à l'aide desquelles il est parvenu à l'aire voir d'oit dépendait cette différence d'opinion. Après être entré dans quelques détails sur l'emploi du bois, du charbon, de la bouille, et du charbon de houille, cet inspecteur indique toutes les expériences qui ont été faites pour introduire l'usage de la tourbe dans le travail du fer, qui ont toutes été sans succès jusqu'à présent. Enfin l'auteur termine par l'examen comparé des consommations du bois, du charbon de bois, et du charbon de houille, pour obtenir la même quantité de fonte de fer des différens minerais que l'on traite. Le chapitre III est consacré aux machines soufflantes. Il est divise en six articles: 1°. deraction de l'air dans la combustion; 2'. de la description des différentes machines soufflantes employées jusqu'à présent; 3'. des régulateurs; C. des moyens dé déterminer la quantité d'air lancé par chaque machine ; 5°. des forces motrices, et des mécanismes a l'aide desquels on met les machines soufflantes en mouvement ; 6°. enfin des effets comparés des diverses, machines employées.
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En comparantles effets'produits par chaque espèce de machines soufflantes M. Hassenfratz a été obligé d'établir une discussion détaillée sur des machines extrê4uément
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