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LA SIDROTECHNIE 388 ingénieuses, d'un usage presque .gériéral dans les Pyréném. et dans les.Alpes , les trompes. Ces sortes de soufflets, dont là simplicité a séduit des métallurgistes très-instruits' ayant paru a l'auteur de ce traité très-défavorables au travail du fer,.
il a cru devoir mettre un soin particulier à faire connaître leurs avantages et leurs défauts ; il a examiné ces -machines sous le rapport des forces- motrices qu'elles exigent-, crelui de la chaleur qu'elles produisent, et du combustible qu'elles consomment. Sous ce triple rapport il a trouvé , par la théorie, et par les résultats de l'expérience en grand, que lestrompes, partout Mi l'on en fait usage, étaient moins bonnes que les autres machines; et il conseille aux maîtres de forges d'y substituer les prismes ou les cylindres, comme les plus avantageuses --de ,toutes les machines soufflantes que l'on emploie.-
Une question qui parait n'avoir pas été traitée avec assez de détails dans les différens ouvrages publiés sur le travail du fer, est celle r-fes fondans; -t'auteur en a fouie sujet du quatrième chapitre .de cette seconde section. 111a traite avec assez de détails pour faire connaître combiendes fon dans sont né-
cessaires dans un grand nombre de circonstances, particulièrement lorsque 'l'on traite des minerais riches et secs; et pour mettre les maîtres de forges dans le cas de pouvoir
choisir ceux qui peuvent être les plus avantageux pour
fondre chaque espèce de minerai que l'on emploie. Nous arrivons à l'un des chapitres les plus int éressans de cette section ; c'est celui mi l'auteur décrit le travail qui s'exé-, cule dans les hauts-fourneaux pendant la fusion. Ce chapitre rie la préparation à la fusion ; est divisé en cinq articles : de la mise au leu; 3°. du travail pendant le fendage; 4°. de la marche du haid fourneau ; 5°, des, accidens , des repos, et, de la misé' hors. Dans ce chapitre , l'auteur entre dans tous les détails de pratique nécessaires à un homme qui n'aurait aucune ,connaissance de la marche d'un haut-fourneau ; et
tous les phénomènes sont expliqués par une théorie appuyée sûr l'expérience , qui donne le moyen d'éviter ou de remédier aux divers incidens qui arrivent souvent dans le cours d'un fondage. Le travail des fontes moulées, qui forme le sixième chapitre, contient tout ce qui a rapport à la moulerie è découvert, à la moulerie en métal en terre et en sable ;' enfin, à
OU L'ART DE TRAITER LES MINERAIS ,
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la coulée de la fonte , soit directement des hauts-fourneaux 'dans lesquels on traite le minerai, soit après avoir fondu le fer cru dans des fourneaux particuliers. ' M. Hassenfratz décrit dans ce chapitre le travail de la fonte moulée, depuis les statues colossales jusqu'aux Médailles les plus petites et les plus délicates.,Pour pouvoir faire connaître ces travaux avec plus d'exactitude, l'auteur a exécuté par lui-même un grand nombre d'objets moulés, tels que rué' dailles , ciseaux, rasoirs, et tous objets sur lesquels les fondeurs français n'ont pas encore porté assez d'attention. Ce chapitre est terminé par les détails de .diverses opérations
- que l'on fait éprouver a quelques fontes moulées, et la description des moyens employés pour la rendre propre à être
. travaillée à la lime et au ciseau. Parmi les nombreux exemples que l'auteur pouvait donner sur là liquéliiction du fer cru , et sur le travail des fontes moulées, il a choisi ceux qui sont applicables aux services
- des armées, tels que la fonte des canons, des bombes, des
- boulets, etc. 1.1 les 4 préférés pour rendre cet ouvrage utile
aux officiers 'd'artillerie de terre et de mer. Une opération extrêmement importante dans le travail dufer', c'est l'affinage qu'on lui fait éprouver pour le rendré susceptible d'être forgé, et la compression a laquelle on le -soumet ensuite. Ce travail a une si grande influence sur la bonté du fer, que c'est souvent de lui seul qu'elle dépend. Ces opérations forment la troisième section de cette troisième partie. Elle est divisée en deux chapitres: a°. de Paranage du fer; 2". de sa compression. L'affinage du fer forme cinq articles. Le premier a-pour objet la description des trois variétés 'de fourneaux dans les- quels on affine le fer ; savoir,les moyens fourneaux ouverts, les plus bas fourneaux ouverts, et. les fourneaux de réveriitères.L'autetir est ainsi cOnd ui t à détailler tous les fourneaux
d'affinage employés en Europe, ainsi que ceux qui sont en usage chez quelques autres nations: Non-seulement il fait connaître les formes et les dimensions des fourneaux d'affinage, mais encore il -indique toutes les espèces- de tuyères que l'on peut employer, leurs positions relativement au-r. 'Ta- vaux auxquels elles sont destinées ; enfin il termine cet .ar-.
',ide par la description de tous les instrumens nécessaires pour l'affinage du fer.
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