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Comme on est dans l'usage en Italie, en France, et ef./ Angleterre de recuei llirla vieille ferraille pour la soumettre à un affinage particulier, et pour en obtenir ,des fers de diverses-qualites, l'auteur traite, dans le deuxième article, des différens procédés que l'on emploie dans chaque usine pour
- affiner la ferraille.
L'article 3 a rapport à l'affinage de la fonte ou fer cru; après être entré dans de grands détails sur les causes qui déterminent cet te opération, et en avoir exposé la théorie, M. Hassenfratz traite d'abord de l'affinage au charbon de bois ; puis de l'affinage à la houille. Il existe peut-être fort peu d'opérations qui soient plus nage de la fonte de fer: les descrip. variées que celles de tions qui en ont été faites jusqu'à ce moment, présen ten t une sorte de confusion qui laisse constamment les praticiens indécis sur le choix qu'ils doivent faire d'une méthode; l'auteur
a montré ici une grande sagacité dans la manière dont il a décrit tous ces procédés. H les a divisés en trois classes: a'. l'affinage à une seule opération ; 20: à deux opérations; 30. à -trois opérations. Il a donné sur chacun de ce S modes d'affinage des exemples applicables, le premier, à la fonte blanche; le second, à la fonte truitée ; et le troisième à la fonte- grise : enfin pour ren dre le choix plus facile , sen fratz a compare entre eux les différens affinages, soit relativement aux dépenses de combustibles ,soit au fer brêlé, et au tems employé. De là il est résulté, que chacun peut,
relativement a l'espèce de fonte 'qu'il doit affiner, et aux ressources que présente le pays dans lequel il se trouve, choisir la méthode qui lui est la plus avantageuse. Quant à l'affinage à la houille, M. nspecteur-divisionnaire ne s'est pas Contenté, pour établir ses calculs, des procédés pratiques en Angleterre ,il a aussi employé les essais exécutes avec quelques siaccès dans di v eres usines pour affi-
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ner le fer, soit avec de la houille. mêlée à du charbon de bois, ou de la houille seule. Après avoir fait connaître qu'il y a des minerais riches,
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qu'il est plus avantageux.de traiter directement pour en obtenir du-fer, , que de les fondre d'abord pour affiner ensuite la 'fonte qu'ils produisent , l'auteur indique , dans son quatrième article, tous les procédés à l'aide desquels on obtient directeMent du' fer affiné, en traitant des minerais. Ainsi,
91 OU L'ART DE TE AITER LES MINERAIS, etc. parmi les méthodes employées, il en distingue quatre principales ; celle de Corse, celle à la Catalane, celle de Styrie,
et celle de Sibérie; puis il 'compare le produit en fer de toutes les méthodes connues, avec les dépenses auxquelles ,elles entraînent nécessairement. Plusieurs fers. sont mis sans le commerce avec des vices ,qui les rendent défectueux. Les principaux sont d'être cas-
sans à froid, et brisans à chaud. L'auteur a consacré son troisieme article à traiter des causes qui occasionnent ces défauts, et des moyens qui ont été employés pour les détruire , en donnant une attention particulière à ceux qui ont eu. des succès.
La compression du fer, qui forme le second chapitre ,se divise en trois articles : 10. des instrui eens qui servent à com-
primer le fer ; 2°. de la manière dont on ibrme les barres ; 3'. des différens travaux que subit le fer forgé avant d'être Versé dans le commerce.
On compritne le fer avec deux sortes d'instrumens , des anarteaux et des cylindres : on a indiqué, dans le premier article, tous les ordo ns dont on fait usage, indépendamment Fraàb:1,cesct.ile et des ordons à drome, parfaitement en France. M. Hassenfratz a décrit un grand nombre d'ordons nouveaux, employés avec succès dans plusieurs usines de l'Europe, et qui peuvent être substitués avec beaucoup d'avantage aux lourds et embarrassans ordons dont on s'est servi en France. Il a décrit également les trois espèces de c.j lincires einyloyés en Angleterre ; le cylindre ébaucheur, le cylindre etireur , et le cylindre équarrisseur. Cet article est terminé par la description des outils, et des divers fourneaux à chauffer le fer, dont se servent les forgerons. Chaque espèce d'instrument exigeant un mode de 'manipulation qui lui soit propre, l'article 3 est consacré-à décrire la manière de -forger avec les marteaux, laquelle se divise en quatre opérations ;le cinglage de la pièce , le forgeage de fencrené , de la maquette, et -des barres.. La compression avec le cylindre se divise en trois opérations: l'ébauc hage.de
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la pièce, le tirage de la Maquette, et l'équartisSage des barres. L'auteur l'ait également connaître ces trois procédés; puis il compare le résultat des deux méthodes de comprimer le fer,
tfin de rendre sensibles les avantages et les inconvéniens
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