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. LA SIDÉROTECHNIE
OU L'ART DE TRAITER LES MINERAIS, etc. 393
de chacune d'elles, et mettre à Même de choisir pour chaque usine celle qui doit être préférée. Deux sortes de foyers sont employés à l'affinage du fer, les affinariers et les renardières. Ces deux sortes de foyers
ayant long-teins partagé l'opinion des maîtres de forges, M. Hassenfratz a cru devoir 'comparer /es avantages et les inconvéniens présentent et il a terminé cet article par l'examen d'une question, celle de l'influence du nerf du far , auquel il parait que l'on attribue beaucoup trop d'importance.; il examine les causes qui produisent le nerf; et, après avoir prouvé qu'il peut être donné à toute sorte de fers, pourvu qu'ils soient susceptibles d'être for ès à une faible chaleur, il réduit ce caractère à la valeur 'qu'il doit avoir. Souvent le fer est versé clans le commerce lorsqu'il est forgé en barres ; souvent aussi il passe dans d'autres usines,
cier cimenté, qui forment le premier chapitre de cette section.
Avant de parler des différens fourneaux de cémentation, et des compositions des cémens que l'on emploie , l'auteur indique les espèces de fer les plus propres à être cémen-
oà il est soumis à différens travaux qu'il est essentiel de con-
naître. Leur description forme l'article 3. . Afin de ne pas multiplier inutilement les détails, l'auteur 's'est contente de parler mir ce travail de quatre sortes d'usines : i". les martinets, 2°. les fonderies, 3... les batteries, qu'il divise en tôleries et casseries ; 4 . les fileries. Nous croyons inutile d'annoncer que les usines, et les travanx qu'on y exécute, sont décrits avec simplicité et Clarté; que l'on y détaille tout le perfectionnement qu'elles ont éprouvé, et que l'on y fait connaître les machines les plus nouvelles employées dans quelques-unes. Enfin, l'auteur a cru devoir ajouter à la suite de la tôlerie, et en forme d'appendice, quelques détails sur l'étamage de la tôle, afin de faire connaître les procédés les plus nouveaux, et les plus propres à produire de belles tôles, lesquels n'ont pas encore été décrits. Nous arrivons à l'une des parties les plus intéressantes du travail du fer, celle qui a pour objet l'acier, -et qui forme la
tées, les caractères auxquels on peut les reconnaître, et les instrumens que l'on emploie ; il donne ensuite les dé-' tails de toutes les opérations que l'on pratique. Parmi les divers cémens dont on fait usage, et dont les ouvriers paraissent. faire un secret, il en est de simples et de composés. Il était donc convenable de discuter leurs effets, afin d'indiquer ceux qui devraient être préférés,
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seto.ca'ceisttéc.e que M. Hassenfratz a fait ici avec beaucoup de
Un des aciers 'que l'on obtient avec le plus d'éçonomie , mais qui est le plus variable dans ses qualités, est celui que l'on fabrique directement avec la fonte, en affinant celle-ci d'une manière particulière, cependant analogue à l'affinage du
quaLrième section de la troisième partie de cet ouvrage.
Depuis le moment mi Réaumur a publié ses excellens Mémoires sur la fabrication de l'acier, on s'est occupé à perfectionner les procédés qu'il a indiqués ; ils ont encor° éprouvé de grandes améliorations depuis la publication du
beau Mémoire de MM. -S'ami ermonde , Monge (1 Berthollet;
mais aucun ouvrage n'avait encore traité du travail-général'.
e l'acier avec assez d'étendue ; il était donc nécessaire qu'elle occupât une place proportionnée à son importance. L'auteur a divisé cette section en sept chapitres: il traite 1°. de la fabrication de l'acier avec du fer forgé; 2°. avec de la fonte ; 30 avec des minerais. Le quatrième chapitre renferme les procédés employés pour cornprimer et forger l'acier ; le cinquième traite de la trempe ; le sixième , de -la distinction des aciers, et le septième, de quelques préparations qu'on leur fait subir avant de les verser dans le commerce. C'est au célébre' Réaumur que sont empruntéés les connaissances pratiques très-étendues sur la fabrication de l'a-
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Après avoir fait connaître, dans le premier chapitre, les fontes que l'on doit préférer pour la fabrication de l'acier, ainsi que les instrumens dont on fait usage i; et les fourneaux dans lesquels on affine la -fonte , l'auteur divise en trois espèces les nombreux procédés à l'aide desquels on obtient l'acier de forge, ceux qui sont appliqués : 1°. sur des fontes assez carbonées ; 2'. sur des fontes qui ne contiennent pas assez de carbone ; 3°. et 'sur des .fontes qui en contiennent trop. Il donne, dans chaque circonstance, les détails de tous les procédés qui peuvent être regardés comme