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162 DÉTERMINATION DIREUTE ET PH OPRIÉTÉS
loin de pouvoir être fondé sur une règle ou méthode uniforme (*) , ne peut au contraire
D'UNE NOUV. VARIÉTÉ DE CHAUX CARE., etc.. 163
qui lui est toute particulière , dans son savant Mémoire sur la simplicité des lois auxquelles
que dépendre du concours de plusieurs moyens combinés, dont l'ensemble soit propre fournir les conditions du problème que l'on se propose de.résoudre , et dont le choix, ilans chaque cas spffial , soit fixé par quelques circonstances
est soumise la structure des cristaux. cc II
mains. Le clivage ; les mesures mécaniques ; les indications tirées, soit du système de cristallisaiOn ,-0.quel chaque cristal se rattache soit de l'aspect géométrique sous lequel il se présente ; celles ui résultent des diverses conSidérations théoriques , de la relation , par exemple , de Certaines parties de la forme secondaire avec certaines parties du noyau, etc. ; toutes les autres enfin que peut offrir le sujet envisagé sous tous ses points de vue : tels sont les moyens, aussi variés que féconds , que lé cristallographe a en sa disposition, pour remplir le but ci-dessus mentionné. Il n'y a, en un mot , aucune circonstance relative à l'objet en
à éviter les fausses routes dans lesquelles nous pourrions nous en gager, san s ce secours. L'ob-
parficulières au cristal que l'on a entre les
question , sans même en excepter les stries qui déparent souvent les faces des cristaux, laquelle ne puisse devenir , en certains cas, plus ou moins lumineuse entre les mains de' celui qui sait en tirer parti. Ces réflexions rentrent dans cette vérité majeure, que M. Haiiy a énoncée , avec l'élégance
(*) La méthode que M. de Bournon a imaginée, dans la vue de simplifier et de faciliter les applications de ta sublime théorie de M. Haiiy, , et qu'il a suivie dans son Traité com-
plet de la Chaux carbonatée et de l'Arragonite , etc., se trouve précisément dans le cas qui vient d'être mentionné.
» existe , dit cet illustre cristallop-,raphe
,
art de manier la théorie, en profitant de ces indications heureuses qu'offre le sujet considéré sous toutes ses faces, et qui sont comme
le fil destiné pour nous diriger, de manière
servation même la mieux faite ne donnant jamais que des à, peu 'près , nous avons besoin d'être éclairés par des considérations puisées dans la chose elle-même, pour saisir la limite à laquelle répondent à la fois et la précision du calcul, et l'expression fidèle des ), lois de la nature (*). La nouvelle variété de forme déterminable de chaux carbonatée qui a fourni le sujet du présent Mémoire , offre l'un des exemples les plus remarquables que l'on puisse citer, pour faire sentir la justesse des considérations précédentes. Aussi, c'est particulièrement sous ce point de Nue que je me propose d'en. donner ici la description. -
La figure 2 représente la nouvelle variété
dont il s'agit. La forme dominante est visiblement celle du dodécaèdre raccourci de M. Haiiv (fig. 3); mais ,, cette forme se trouve modifiée par de nouvelles faces ?, (fig. 2.) , lesquelles
remplacent les douze arêtes obliques .servant
Anis. cia Mus.d'Hist. nat. , t. XVIII, p. 188; et Jouas, des Min., t. XXXI , p. 182 et J83.
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