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164 DETERMINATION DIRECTE ET PROPRdT1.8
de lignes de jonction entre les pans c (fig. 3 ) et les faces obliques g. Il eût été extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de parvenir à déterminer ces
a), par la simple voie qu'offre de tâtonnement , sur les cristaux les mains. La l'échantillon -que j'avais entre celle des pans c, petitesse de ces faces , nouvelles faces À (fig* .
déviation -de -niveau que présentent plusieurs
de ,ces pans , le bombement qu'allectent en général les faces obliques g , et sur-tout le groupement , ou plutôt l'empilement des petits cristaux , eussent été autant d'obstacles possibilité d'obtenir des mesures mécaniques sur assez précises., pour permettre de compter la détermination qui en résulterait. Cependant, ces mêmes faces À, que l'on doit sans doute envisager comme indéterminables, lorsqu'on se renferme dans le cercle étroit des seules ressources fournies par les mesures mécaniques, sont devenues susceptibles de la détermination la plus rigoureuse, indépendam-
ment de ces mêmes mesures, à l'aide de la méthode directe que je vais exposer. Deux observations fortsimples fixent, d'une manière incontestable , la position des faces dont il s'agit, par rapport au noyau. La première de 'ces observations consiste en ce que l'intersection de l'une des deux faces À, adjacentes et tournées vers le même sommet du ,cristal , avec le pentagone contigu à l'autre, ( quand. elle a lieu) est parallèle à l'apothême
du même pentagone. Ce parallélisme devient visible, au moyen d'un accident très-commun aux,faces de l'équiaxe , savoir les stries parai-
D'UNE NOUE. VARII:Ti: DE CHAUX cAnn. , etc. 165
lèles à leurs petites diagonales
, auxquelles petites diagonales correspondent les apothèmes des pentagones de la variété qui nous occupe. L'on voit effectivement , sur quelques-uns des
cristaux que j'ai examinés , l'intersection cidessus indiquée ; et elle est parfaitement parallèle- aux stries du pentagone correspondant. L'autre observation se rapporte au parallélisme des deux bords de jonction d'une même face À.avec les faces c et t,cf qui lui sont adjacentes , c'est-à-dire , les deux bords analogues à ceux qui sont indiqués par les lettres x et z (,i. 4 ) , la face À étant prise pour exemple. Si ce parallélisme n'est pas bien rigoureux sur quelques cristaux , cela tient visiblement , soit aux imperfections de l'une ou de plusieurs des trois faces dont il dépend, soit à la rencontre de À avec la face g". Mais, sur les -cristaux où ces causes d'anomalie n'ont pas lieu ( et la majeure partie de ceux qu'offre le morceau que j'examinai sont dans ce cas) , le parallélisme en question , loin d'être équivoque , se trouve le plus parfait que l'on puisse désirer. Les deux observations qui viennent d'être .
indiquées, sont confirmées à la fois par un accident, que j'ai observé sur l'un des cristaux de l'échantillon, ci-dessus mentionné. De deux faces À (fig' 2) adiacentes et tournées vers le même sommet dudit cristal , l'une étant de-
venue presque nulle, l'autre a pris la forme
d'un rhombe.. Or, les cristallographes sentiront facilement que cette forme n'est qu'une conséquence nécessaire des deux sortes de parallélisme citées plus haut , pourvu seulement que fàee en question ait pris un égal accroissement
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