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DESCILIPTION
culminant de cette vallée, et de la salure du sol des plateaux qui la bordent. Le eaux qui pénétraient de la mer Bouge et la monde la vallée du Nil dans les gorges de quelques tagne Arabique, se rencontrèrent en points de ces gorges , et notamment vers le sommet de la vallée de l'Égarement : les deux la Courons opposés Se contrebalancèrent, et où dans tout l'espace stagnation de leurs eaux ils se firent équilibre , détermina la formation matières d'un banc composé de différentes les eaux qui couchariaient ; et, comme marée haute éprouvaient ravraient ce banc à des agitations , il s'y établit rement de grandes mainsfamilles de coquillages dont on retrouve sur le dépouilles presque intactes -tenant les plateau le :'plus élevé de la 'vallée : sa surface l'état de presque horizontale annonce en effet tandis que auquel il doit sa formation , repos les parties de la même vallée' qui descendent de l'autre, ce plateau, d'un côté, vers le Nil, et, de de ravins , sont sino. 'mecs vers la mer Rouge profonds dont la chu
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est marplus ou moins de graquée par des amas de cailloux roulés, dans le viers, de débris de coquilles accumulés de la plus grand désordre, signe incontestablepériorapidité des eaux qui les transportaient diquement et en sens contraire lors du flux et du reflux. L'amplitude de ces marées extraordinaires diminua successivement jusqu'à ce que l'ordre actuel se: SI établi. Des portions de nos coudnens , qui avaient été submergées par intervalles , furent définitivement mises à sec ; et- ces terres, imprégnées plus ou moins profbn.démen;
DE LA VALLft DE ,L'EGAREMENT.
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dans l'eau salée, se trouvèrent, après l'évaporation de ces eaux, mélangées d'une certaine quantité de sel, de même *que tentes les terres qui sont actuellement, sur nos côtes , exposées aux inondations périodiques des marées.
Cet état de choses eût persisté, et l'on retrouverait le sel marin à la surface de notre
globe sur tous les points qui portent l'empreinte de cette ancienne submersion , si les' pluies ne
l'avaient point clissons dans un laps de tems d'autant moindre qu'elles ont été plus fréquentes : mals si, par une cause particulière, les eaux pluviales n'avaient point lavé le sol que la mer couvrit autrefois , il conserverait sa salure primitive , et formerait une sorte d'ex-
ception au reste de la terre. Or, les déserts en tre lesquels l'Ég,ypte est placée , forment cette exception. Les pluies y sont, comme on sait, excessivement rares, et le sel marin s'y
trouve presque par-tout , tantôt cristallisé sous le sable, tantôt effleuri à sa surface. Il se trouve, comme nons l'avons dit, dans la vallée de renient, en petites couches compactes, soute-
nues sur des lits de gypse : on l'avait observé dès le mois de pluviôse de l'an 7 , dans la vallée des lacs de Natroun , à trente-deux milles à l'ouest du Ni!, entre la province de Fayoum et la. Méditerranée (1); je l'ai reconnu au sud -ouest d'Esné , dans le vallon où l'on exploite le na-
tron , et dont nonS avons parlé plus haut (2). (r) Mémoire sur là vallée des lacs de Natroun et celle. du Fleuve salis eau , par M. le général Andn'cossy, E. M. , 'tom. 1.; pag. 179 et suiv. (2) Faits observés le 20 thermidor an 7. _;.), d 3