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DE LA VALL1
DESCRIPTION
Toute la portion du désert qui se trouve à
l'ouest du canal Joseph , au-delà des dunes qui le bordent , est 'couverte de cristaux de sel (1); les rivages du lac de Keroun, dans la province de Fayoum , en sont également couverts: On le retire par l'évaporation , non- seulement des eaux de ce lac, mais encore de plusieurs sources de la même province (2). Le sol de la plaine de
.
Saqqârah est chargé d'efflorescences salines (3) : enfin , le désert des Lacs amers, entre la mer Rouge et la mer Méçliterranée , présentent une couche Presque continue de cristaux_ de sel (4). Ce n'est point seuleinent en Égypte que le sel
marin se retrouve à.la surfade du sol : les anciens historiens et les voyageurs modernes font
mention de niasses phis ou moins considérables de cette su bstanee que l'on retrouve en diffé-rens lieux du désert de Barbarie, depuis le Nil jusqu'à la côte occidentale de l'Afrique. ccjl existe , dit Hérodote, entre l'F,gypte D> les colonnes d'Hercule e à travers la Libye
une élévation sablonneuse , le long de Ite).) quelle on retrouve, de dix journées en dix journées , de gros quartiers de sel : c'est dans le pays des Ammoniens et lv canton. appelé
L'EGAREMENT.
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Augiles , où les Nasamons vont en automne D, recueillir des dattes (1). » L'existence du sel marin dans cette partie de l'Afrique fut , chez les anciens , l'objet d'une
question qui frappa les plus célèbres géographes. cc Comment se peut-il , disait 'ÉratosD) thènes , qu'à deux et trois mille stades des bords, de la mer, on trouve, dans beaucoup )) de lieu, des marais d'eau de mer', et quantité de coquilles , soit d'huîtres , soit de mou)) les ?, Par exemple auprès du temple d'Ain» mon , et sur toute la route, longue de trois mille stades, qui mène à ce on rencontre encore aujourd'hui destemple, amas d'écailles
)) d'huître et de sel (2). » Ces témoignages et beaucoup ,d'autres que l'on pourrait recueillir dans les auteurs anciens furent confirmés par celui de Pline (3), et Pont` été depuis par les voyageurs modernes qui ont pénétré dans l'intérieur de l'Afrique. Le dbcteur Shaw parle, de lacs salés, situés près de l'ancienne ville de Carthage. Comme
n'y pleut que très-rarement, l'eau de ces lacs s'évapore pendant l'été, et la terre reste ensuite Couverte d'une croûte de sel (4). Brovvne , qui voyagea dans ces derniers teins
en Afrique, reconnut, sur la route d'Alexan-
(r) Observations faites le 14 -/'endémiaire an 8. Observations des / , 2! et 26 prairial an 8. Mérnoirc
sur le-lac de Moeris, par M. Jomard. 4. M. , tom. I, l'ag 83" U 26 frimaire an 8. Observation d
VO Mémoire sur le canal de ,i deux Mers , par, M. le chef des pon ts-et-chanssées , E. AI. , Père, ingérd&ir tom, I, pag. 63., Mémoire sur les anciennes limites de lamer Rouge, par M. Lin rois-Aymé , ibid. , j ug. 187.
drie à l'Oasis d'Anunon.. _aujourd'hui
.les mêmes plaines salées dont parlait EratosHérodote, liv. "y. Strabon , tom. 1, pag. i i3 et suiv, de la traduction Tranpise de MM. Gossellin, 1 Porte du Theil et Coray. Hist.- natur. lib. xxxx , cap. 7. Voyages du docteur Slni/jv en Afrique, tom-. I, p. 3es.
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