Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 139]

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ANCIENNES MINES DE PLOMB

DE BLEYALF.

principales .dé haldes qui annoncent Chacune une exploitation considérable et un filon particulier. La plus longue et la plus ancienne et celle qui est,appelée anf den diickceck. Elle sillonne la côte de. Braunscheidt , non loin du chemin de Priim , à l'opposite de Bleyalf, , et se prolonge encore d'une demi-lieue au-delà du premier village. Les puits nombreux qui en marquent la trace., les monticules de débris qui

Obliquement la montagne de Dillenberg- , et non loin, dans le fond du vallon , se voient les débris d'une autre machine hydraulique , sur un puits que les eaux ont contraint d'abandonner , et qui offrait, dit-on mie belle masse de minerai ; on ajoute que ce filon est trèsriche sous la prairie de l'Alf qu'il traverse en cet endroit.

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Travaux de D kheck.

les couronnent, attestent l'importance et la

Travaux

de Bleyalf.

grandeur de cette antique exploitation. La seconde liane, moins considérable, court

à l'O. N..0. du village de Bleyalf, sur le plateau de Riichelberg , qui monte et s'étend der-

rière ce village. Elle est parallèle à la précédente , se dirige du N. O. au S. E. , et semble âtre établie sur le rejet du filon que celle-là suivait vers Braunscheidt , à la rive opposée Travaux du Riichel-

beg r

du vallon. Une troisième ligne nommée auf den attenhaut, part de la rive droite de la Dârrenbach fion loin de son confluent avec l'Ail, au-dessus et du môme côté que Bleyalf. On suit de l'oeil

cette ligne , au penchant du eiichelberg , sur

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une longueur de 600 mètres environ où elle est bordée de déblais. Là sont les ruines d'une machine hydraulique , de casseries et de laveries

qu'on avait élevées au bord du ruisseau de

Diirrenbach. Travaux

La quatrième ligne enfin, qui de toutes est

de Bachot .la moins considérable, commence au village de MI (lu DilBnchet , situé plus haut que Braunscheidt , en leuberg.

remontant la rive gauche du ruisseau d'Alf. Presque parallèle à la première elle descend

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Une galerie de traverse qui se change en galerie d'allongement, et dont l'embouchure est tournée vers Niederlascheid , au haut du vallon , liait les travaux supérieurs de cette dernière ligne. Elle a été récemment relevée sur une partie de son cours, en faisant voir un filon de quartz et de minerai de plomb, épais environ de trois pouces, que l'on a jugé ne pas mériter d'être suivi. Les travaux percés sur cette ligne , bien moins anciens que les autres, ne datent que du dernier siècle. Travaux Sur le bord gauche de la Diirrenbach et la til,Ad.fderrive droite de l'Alf , clans l'angle forme par ces deux ruisseaux ; entre les travaux de Biichelberg et du Dillenberg , un maître mineur de Buchet perça, il -y a 25 ans à peu près, au sommet de la montagne, un puits appelé auf derleiderthal. Ce puits, qui n'était pas entièrement éboulé, a été repris en. 1807 par deux habitans de Bleyalf, poussé jusqu'à 6o mètres de profondeur par la société actuelle, et abandonné à cause de la stérilité, du rocher.

Tel est l'ensemble des vieux travaux de

Bleyalf,, dirigés presque tous parallèlement à la ligne N. O. S. E., des deux côtés du vallon rqui monte du S. O. au N. E. On peut supposer avec vraissemblance que les filons de ces mines