Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
376
MOYENS D'EMPLOYER LA FLAMME
dont l'objet 11.D. grand nombre d'expériences , était de trouver des moyens d'économiser le combustible dans le traitement du minerai, et dans la fabrication du fer, soit en cherchant à introduire la méthode dite catalane (t), soit
autrement, il fut conduit à essayer de tirer
parti de la flamme qui sort des hauts fourneaux Il imagina d'abord et des foyers d'affineries'. cémentation de l'acier, ce de l'employer à la puis il s'en servit qui réussit complètement ; de la brique de la chaux, ainsi que pour calciner dans Ensuite il la lit passer et des tuiles, etc. des fours à réverbère, dans lesquels la tempé-
rature se trouva élevée au point qu'on put y
échauffer assez des boulets et des barres de fer, pour marteler les uns et étirer les autres en ba(n) Les minerais du département du Cher sont des minerais en grains d'excellente qualité et riches , puisqu'ils reit., dent jusqu'à 4z pour soo aux hauts fourneaux, contiennent 12 à 15 parties d'eau de combinaison ; mais ils avec avantage par la' ne le sont pas assez pour être traités M. Aubertot n'en a pu méthode catalane. Effectivement de fer, à la vérité très-bon, mais qui retirer qu'environ jr5r consommation de charbon trop forte, avait occasionné une bénéfice. pût le verser dans le commerce avec pour qu'on étonner ceux qui savent combien Ce résultat ne doit point les scories de forge retiennent de métal. J'ai déjà eu occa. sion de faire voir , dans plusieurs Mémoires , que la nié. thode catalane ne pouvait être appliquée avec avantage qu'aux minerais fort riches , et susceptibles de produin au moins 5o pour Io° au haut fourneau. On a annoncé, dans les Annales forestières (n". 22 et 37) , que la tenta en diminuant de inoiti tire de M. Aubertot avait réussi c'est une erreur. M. Au. charbon
la consommation du bertot , au contraire, a tout-à-fait abandonné ce moyen qu'il a jugé inapplicable.
'DES HAUTS FOURNEAUX,
etc. 377 guettes de petits échantillons. Enfin il parvint à lui faire produire à la .fois tous ces effets , en la faisant circulerpresque dans plusieurs fours placés les uns à côté des autres ,. et à employer un reste de chaleur à plusieurs usages domestiques. Cette invention est susceptible d'applications nombreuses, qui peuvent produire de grandes améliorations dans les arts métallurgiques. M. Aubertot se propose de les varier de toutes les manières , en poursuivant ses intéressans travaux sur le traitement des minerais de fer et sur la fabrication de l'acier; mais il pense trop noblement pour chercher à en faire un mystère ou un objet de spéculation : il s'est contenté de se réserver, par un brevet d'invention qu'il a obtenu en 1811, le privilège clusif de la fabrication de l'acier cémenté ; exet, loin de songer à contrarier les indues de forges dans l'emploi de tout le reste, il s'empresse de leur donner , avec une généreuse complaisance , les renseignemens les plus détaillés et toutes les instructions qu'ils désirent. Presque taus ses voisins font usage de ses procédés depuis plusieurs années, et quelques-uns en retirent de grands bénéfices. J'ai pensé qu'il serait très-utile de porter à la connaissance de tous les métallurgistes une invention qui peut être aussi féconde, et que la publication des heureux résultats qu'on en a déjà obtenus, serait d'autant plus intéressante, que ces résultats sont maintenant constatés par une expérience de quatre années, et n'ont plus rien. d'hypothétique. J'ai visité les usines de. Forge neuve, Mareuil , Vierzon. et Eigny, dans Ee