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MOYENS D'EMPLOYER LA. FLAMME
lesquels les premiers essais ont été faits , et m'a été d'autant plus facile d'y recueillir les renseignemens qui m'étaient nécessaires , que ces usines appartiennent à M. Aubertot , ou sont sous sa direction, et qu'il a mis l'empressement le plus honnête à répondre à mes questions, et à me procurer la connaissance de ses ateliers. M. Rambourg , métallurgiste, dont le mérite ,est connu, m'a fait part aussi des experiences qu.'il a commencées, et qu'il se propose de pourgrand suivre dans son ,Y and établissement de Trousais, oi il a établi depuis plusieurs années des
fours à chaux et à briquessur ses hauts fourneaux.,
Je rendrai compte en même temps de quelques tentatives qui ont été faites, il y a deux ans, dans le département de la Nièvre , 'par MM. Riondel et Poirier, pour parvenir à économiser le charbon dans l'opération de l'aflinage, en enfermant les foyers sous une voûte en briques, etc.; tentatives qui ont la plus grande analogie avec les essais de M. Aubertot, et qui, quoiqu'elles n'aient pas été suivies d'un plein succès, ne doivent pas être abandonnées. des moyens les plus avantageuxUn avantageux de tirer Four fourneaux et des parti de la flamme des hauts chaux et à briques et feux de forge, parce que les constructions qu'il àcérnenter.
nécessite sont très-simples et peu dispendieuses, et parce qu'en même temps qu'il est applicable dans presque toutes les localités, il fournit des matériaux dont on fait un usage général et une grande consommation, et qui sont indispensable pour l'entretien même des usines ; consiste à l'employer à la cuisson de la chaux et de la brique. Pour cela, on établit un four ordinaire de forme prismatique, et dont les dimen-
DES HAUTS FOURNEAUX, etc.
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sions doivent être adaptées aux localités, soit sur la plate-forme d'un. haut fourneau , soit dans la cheminée d'une forge ( Voy.fig. 1, 2,
3, 4 et 5) (1). Sur un haut fourneau, le four
peut avoir 20 à 25 décimètres dans oeuvre ; sa hauteur n'est limitée que par la difficulté qu'il y aurait à le charger; on lui donne ordinairement 4o'. Le mur de devant rase le bord du gueulard opposé au côté de la charge ; deux petits murs latéraux, placés sur la petite masse à droite et à gauche du gueulard, garantissent la colonne de flammes de l'action des vents qui, en l'agitant fortement, pourraient déranger son cours. Au reste, cette précaution n'est pas indispensable, et elle devient tout à fait superflue lorsque la plate-forme est couverte. Dans les premiers essais on avait imaginé de placer à quelques mètres au-dessus du gueulard une plaque de fonte horizontale mobile, pour empêcher
l'ascension verticale de la flamme lorsqu'on voulait la faire entrer dans le four; mais on a reconnu depuis que cela est tout-à-fait inutile, et que la flamme suit d'elle-même la voie qui lui
est préparée, après quelques minutes de vacillation, pourvu qu'elle ne soit pas contrariée par de trop grands vents. L'ouverture du four est placée immédiatement au-dessus du gueulard : on lui donne 5 décimètres de largeur et autant de hauteur. Elle est garnie d'une plaque de fonte qui peut se mouvoir verticalement, à peu près comme la porte d'un four à réverbère, (i) Voyez la plande I, et pour les détails l'explication des figures.
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Sur un haut fourneau.