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SUR LES ACdRIES DE RIVES
trompes d'ailleurs nous semblent préférables aux soufflets , en ce qu'elles exigetE moins de réparations , et qu'elles fournissent un vent plus Continu; seul moyen certain d'avoir une fusion graduée, et de donner un tact sûr à l'ouvrier sur l'état du bain et l'époque de l'opération. On ne voit des trompes maintenant que dans une seule forge et dans une taillanderie, situées près du chfteati d'Allivet , commune de Renage. Les cascades puissantes qui se trouvent en cet endroit, et qui les alimentent , ont inspiré au fabricant l'idée de les conserver. La chute d'eau est de 14 mètres environ. Les soufflets sont simples ou doubles autrefois on ne voyait que des premiers ; ils ;étaient construits en cuir; mais leur cherté et les nombreuses réparations qu'ils exigeaient, les ont fait abandonner. On les a remplacés par des soufflets simples, en bois, composés de deux caisses, dont l'une est fixe, et l'autre nubile; cette dernière recouvre la caisse fixe et frotte contre elle, au moyen de ressorts logés dans l'intérieur du soufflet. Dans la partie inférieure de la caisse fixe se trouve une soupape carrée que Pair soulève et c'est par l'orifice qu'elle laisse libre , s'introduit dans la machine. Les soufflets sont accollés deux à deux dans chaque forge ; l'air qu'ils fournissent r se rend dans une buse commune, qui le conduit horizontalement dans le loyer: à la jonction des deux orifices de sortie se trouve un petit clapet, mobile sur un axe fixe , qui ferme toujours l'ouverture du soufflet qui s'élève, étant mû par le vent de celui qui s'abaisse. Cette précaution
ET DU DÉPARTEMENT DE L'ISÈRE.
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empêche qu'il ne s'introduise du laitier dans
le soufflet aspirant, et ne permet pas à ce même soufflet d'enlever l'air que l'autre fournit au foyer. Ces machines sont mues par une roue à au-
gets, qui varie de dimensions , suivant les localités. Lorsque la chute est peu_ considéra-
ble, son diamètre a peu de fongueur, mais
la capacité des augets et vice versd. On arrête, on diminue augmente' la vitesse de sa rotation, en poussant dans le chenal qui lui fôurnit l'eau, une palle qui fait prendre au courant une autre. direction. Le mouvement de cette roue se communique aux soufflets par un mécanisme trèssimple. L'arbre de la roue est armé , à son extrémité , d'une manivelle , au bouton de laquelle est fixé un long tirant, qui aboutit d'une
autre part à un bras de levier, implanté danS un grand arbre horizontal ; celui-ci occupe toute la largeur de l'usine, et repose par les tourillons
dont sont garnies ses extrémités, sur des crapaudines pratiquées dans les murs ; ce même arbre porte, à la partie qui se trouve au-dessus des soufflets, deux autres bras de levier, situés dans un même plan, et s'allongeant en .sens contraire ;-ces deux bras de levier aboutissent à deux tirans- presque verticaux, qui s'emmanchent dans la queue fixée à la caisse mobile des soufflets ; chacune de ces queues, ou manches
eSt, percée d'une ouverture carrée, dans la-
quelle se meiitlibrement le tirant, sans pouvoir en sortir entièrement ; cela posé, la roue étant en.mouvement , fait tourner la manivelle; celleci imprime un mouvement de va et vient, au.
tirant fixé à son' bouton.' Ce mouvement se: