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APERÇU G.ÙOLOGIQUE
Siljan au-dessus de la mer n'est que d'environ 5oo pieds, mais sa plus grande pro fbndeur va de 15o -à 200 toises (t) ; ainsi donc, si ce qu'on a dit de sa profondeur est conforme à là vérité,
le fond de ce lac , situé dans l'intérieur du
pays , doit être bien au-dessous du niveau de la mer. La même particularité distingue le lac Wetter, , dont la profondeur est de 38o pieds, et l'élévation au-dessus du niveau de la mer de 295 pieds, et le lac Wa.ter,, qui est élevé à -143 pieds avec la profondeur de 359 pieds :
d'après le peu d'élévation des eaux du lac Malarn , on -pourrait le considérer comme
n'étant qu'un golfe de .1a mer, qui s'enfonce bien avant dans le pays , mais dont l'eau est douce par la multitude de rivières qui s'y déchargent. 'L'élévation de la chaîne principale de montagnes- est fort peu 'cônnue. Il n'y a que quelques points de ces Montagnes dont la hauteur, au-dessus de -la mer, soit déterminée par des observations ; les hautes montagnes de Jaemtland paraissent s'élever de 6 à 7000 pieds.. De ce nombre sont les montagnes de Si: ltopp , de 6652 pieds ; d' Areskutqn , de 53oo pieds (2).
Cette hauteur est de beaucoup surpassée par la montagne de Szipl,-attan en Norvvège, qui est
la -plus haute du iDofrefield , -et, par conséquent, de toute la chaîne centrale, dont,-la G éographic de la Suède, par Juneld , tom. i (*). Méru. de l'Acad. des Scienccs , an 1787, p. 226. (*)-Le pied suédois est de 297,1 millimètres, l'ancien pied franp de 324,7 millimètres. (Non dcs Rédacteurs. .)
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SUR LA SUÈDE.
cime s'élève à 7620 pieds de Paris an-dessus de
la nier (1). Près du Cap Nord et d'Alten , finit la chaîne. centrale, les montagnes , prés des côtes de la mer Glaciale , sont encore élevées de o3oo pieds de Paris (2). Les çlaînes des montagnes latérales', du côté de l'Est ou de la Suède', baissent graduellement de cette hauteur vers la mer, sur une étendue de 4o à 5o lieues suédoises , qui est, en général, la distance de la chaîne principale de la mer Baltique. Du côté de l'Ouest ou de la NorVvèg,e , les montagnes Ont, au contraire, une pente souvent très- ra., pide , en ce qu'elles s'aLaissent .de la même
hauteur vers la mer du Nord, mais seulement sur une distance' de quelques lieues. De tous les phénomènes qui peuvent déterl-;
miner le climat, la végétation est celui qui
l'indique le plus sûrement. Le terme où cesse la végétation des arbres, se trouve en Jaerntl and,
sous la latitude de ,63 degrés et demi., à une élévation de 3420 pieds suédois au-dessus de la mer ; clans l'île de Stegen, sur les côtes de la Norvvège , à la latitude de 68 degrés, à 1277 pieds de Paris. Aux environs de Saint-.Gothard, et dans l'intérieur des Alpes, ce terme est porté à 6000 .pieds de Paris (3). En Suède, le hêtre ne se rencontre plus au Nord qu'à Ombeng , à Hunne , à Halleberg ; et à Jngesater en Westro-Goibie , à la latitude de 58 d. 2or à 58 d.
29'. Le chêne croît jusqu'à Harnas en G-es-
D'après Esezark , dans le Voyage- de M. de Buck en
- Norwège et en Laponie. Berlin, r8to ; t..1 , p. zo3,'
Voyage de M. de Buch , t. 2 , p. 132.
L. cit. , tom. I, pag 343-
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