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SUR LES MINES DE HOUILLE
cessairement à mesure quon s'enfonce davaii,; tage , et c'est en suivant une progression plus grande que la simple raison des .profondeurs. On ne peut couvrir ces dépenses que successi-
vement et à la longue, en les faisant entrer
dans la composition du prix des matières" débitées, composition à laquelle la mise de fbrids courante sert de base avant tout. La prospérité &chaque entreprise exige donc un certain débit de matières fort considérable : ainsi, par exemple, une exploitation à centmètres ne peut guère prospérer qu'en vendant annuellement environ cinquante mille quintaux métriques de charbon de terre ; et il est évident que, plus les exploitations sont profondes ,plus le débit annuel obligé doit croître dans une proportion rapide. Sous le Ces dernières données ne sont pas susceprapport da tibles d'être contestées. Elles expliquent la timiperfectionnement éco- dité avec laquelle les entrepreneurs des mines nomique des exploi- irrégulièrement conduites , ou petit régulièretations. ment. aménagées, se livrent communément à
des travaux grandement combinés, et qui, à
la longue, seraient plus profitables à tous égards. Ils jugent très-bien que les besoins de la consom-
mation générale ne sont point illimités; que la concurrence ne peut guère cesser de restreindre la vente de leurs produits, que d'un moment à l'autre elle pourrait même en réduire encore le débit. Ils se laissent influencer par la crainte,
exagérée sans doute mais en partie fondée, soit de rentrer trop lentement dans leurs avances,
soit de n'y rentrer jamais en totalité. Il faut convenir que cet autre inconvénient de la trop grande concurrence n'est pas un des moins fîtchaux que nous ayons relevés.
DE FRANCE.
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On voit au reste, par tout ce qui précède, Facilité que l'exploitation des mines de houille de France, quelques imperfections que présente de Fsrarees laevelec
son état actuel , est montée. de manière à pour- Ic)o=en"
voir non-seulement à la consommation
cou fournirlàer't
rante , mais encore à toute consommation plus tous
considérable ; et cela à un prix très-modéré, eu égard à la valeur des matériaux mis en usage, .à celle de la main-d'oeuvre, et aux entraves qui naissent d'une concurrence exagérée. Terminons cet exposé de la situation des mines de houille du royaume faisant remarquer
que l'accroissement de leur mise en rapport
depuis 1789, n'a pas diminué très-sensiblement les ressources que nous- devons laisser à nos ne-
'Veux. Sous ce point de vue, la, continuation de l'extraction, soit sur le même pied ., soit dans une proportion. plus grande, ne saurait présenter aucun inconvénient, pourvu que l'aménagement régulier soit établi -par-tout sous peu d'années. On ne doutera pas de cette assertion, si on veut se rappeler que la portion du domaine souterrain de la France, qui renferme les couches- de houille , était presque vierge lorsqu'on en acommencé le défrichement régulier en 1744 et, si on se donne la peine de comparer la masse
de charbon de terre qui a été annuellement
abattue pendant ces dernières années, qui sont celles pendant lesquelles l'enlèvement a été le plus considérable, avec la Contenance des mines actuellement exploitées. A nous borner aux cent soixante-sept mines
qui versent ou peuvent verser à la ruer, et qui, à elles seules , ont fourni les cinq sixiènues de
ele; b.b
consomma-
Mn.
Epoque ex. trêmeinent éloignée de leur épuisement.