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rapport de la sûreté des ouvriers.
SUR LES MINES DE HOUILLE
rapport de la qualité des produits.
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Par la nécessité d'économiser outre mesure; non-seulement dans les petites exploitations mais même dans les grandes, il n'arrive que .trop fréquemment qu'on néglige les constructions et entretiens qui peuvent garantir la 'vie des ouvriers, et les préserver dela rupture des machines, des éboulemens , des inondations,
de la qualité des houilles de France comparée à celle des houilles étrangères. Une foule de pièces, déposées à la Direction
raines.
que du choix pour citer des exemples : mais, indépendamment de tout exemple, il est aisé de préjuger ces effets , si l'on veut seulement 'faire attention à la profondeur à laquelle on
du mauvais air, et des détonations souter-
Sous le
DE FRANCE.
Ti n'est pas déjà facile d'obtenir à volonté,
dans les grands établissemens , les sortes et qua-
lités diverses de houille que réclame le cominei\ce; on n'y réussit communément qu'en pra-
tiquant des ouvrages d'une certaine 'étendue ; it plus forte raison est-il difficile d'y parvenir, soit dans les petites exploitations , soit dans celles qui sont tout-à-fait superficielles et vicieuses. Dans ces dernières sur-tout, les fréquens éboulemens , les mouvemens de terrain prématurés ," ne permettent guère d'extraire la houille, autrement qu'en menu, et mêlée de beaucoup .de parties hétérogènes trop divisées
pour qu'on puisse en faire complètement le triage. Les accidens , les chomages , donnent lieu à des crues souterraines plus ou moins fréquentes, ou moins prolongées, qui
en noyant es parties écrasées, achèvent de détériorer le charbon de terre avant même qu'on puisse s'occuper de l'extraire. Peu en état de +hire
un sacrifice, le petit exploitant cherche à tirer parti de la houille telle qu'elle se présente sous sa main , et, sans plus de soin, la livre au commerce. C'est définitivement le consommateur qui souffre de cet état de choses, ainsi que nous l'expliquerons plus en détail, en traitant ci-après
één rale des Mines, constatent les effets de la
sous le rl:anp: es:riêlt de
rivalité des exploitations françaises , sous le particulier rapport de l'intérêt particulier des exploitans , quelle que soit la classe dans laquelle chacun d'eux doive être rangé. On ne serait embarrassé
travaille maintenant dans les mines du royaume;
beaucoup de ces mines sont au dessous de soixante-six mètres ( deux cents pieds, hauteur des tours de Notre-Dame , à Paris) ; un. certain nombre passent cent mètres ; et dans .
quelques-unes-, celles du Nord et de la Loire, les derniers niveaux, vont j usqu'à trois cent quarante et trois cent soixante-cinq mètres ( environ onze cents pieds). Presque par-tout les excavations et constructions souterraines sont poussées sous des espaces plus ou moins étendus, occupés par d'anciens ouvrages superficiels, abandonnés aux éboulemens , noyés et .quelquefois incendiés ; vestiges malheureusement trop communs de la mauvaise gestion des richesses minérales de la France. Ainsi donc, pour peu qu'on veuille donner quelque consistance à un établissement, les dépenses générales d'aménagement primitif, celles d'entretien, celles du renouvellement des puits et galeries à mesure qu'on abandonne les parties épuisées pour se porter sur des parties vierges, doivent être considérables : elles croissent né-