Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 174]

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346 SUR LES MINES DE HOUILLE )7,ières d'Authie et de Somme, aux

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embou-

chures de la Seine et de la Loire. Plusieurs petites vallées, versant à la mer sur la même ligne, offrent des dépôts moins étendus également ex-

ploités. Le produit de cette portion des tourbières de France s'élève à plusieurs millions de

quintaux métriques, qu'on transporte -à peu de frais dans la plupart des marchés voisins,

sur-tout dans ceux qui sont situés aux embouchures des rivières et le long des côtes. Grande Une concurrence bien plus marquée et bien. Concurrence de's plus influente , c'est celle que les mines de 'esfran. houille de France exercent les unes à l'égard çaises entre des autres , celles sur-toint qui jouissent de la dies. facilité d'expédier leurs produits jusqu'à la

ruer, par les grandes communications de la navigation intérieure. Parmi ces dernières, un assez grand. nombre n'offrent que des exploitations languissantes, dont le développement est arrêté faute de débit, et qui ne se 'soutiennent que parce qu'il existe dans leur voisinage une consommation locale suffisante pour empêcher la cessation des travaux. Celles qui n'ont pas cette ressource, moins nombreuses à la vérité, ne résistent à l'influence ruineuse de la rivalité que par des espèces de tours de force

de mauvaise exploitation. Quant aux mines qui se tirent avec avantage de la lutte générale, il en est peu qui, chaque année, puissent atteindre le maximum d'extraction, eu égard aux dispositions d'aménagement. Inconvémiens de

Les inconvéniens résultans de cet état de

cette con- choses sont faciles à saisir; ils ont, depuis lon gcurrence tems , attiré l'attention du Gouvernement. C'est reconnus kiepis long. parce qu'ils

us sont bien constatés, et que les dis:.

DE E.RANCE,

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positions coërcitives de la police souterraine toms parie

ont été reconnues insuffisantes pour y remé- iGne°1""edier,, que le Gouvernement réduit en général, autant que possible, le nombre des exploitations existantes sur les mines non concédées, à mesure.qu'on s'occupe d'en régulariser la possession par un titre légal. L'expérience prouve effictivement que, par

suite de la trop grande concurrence, non-seu-

lement les intérêts des exploitans de toutes

classes sont souvent compromis, mais que ceux des consommateurs ne le sont pas moins, tantôt par des cessations d'activité, tantôt et plus com-, munément par la mauvaise qualité des produits sortant des exploitations vicieuses ; que les

précautions de sûreté et de salubrité à l'égard des ouvriers sont plus fréquemment négligées, et que le but si important. de la conservation. des mines à l'aide de bonnes méthodes , est

perdu de vue en beaucoup de localités. Donnons quelques développemens sur ces inconvéniens graves. La conservation des mines périclite, quandI.nconvé socs l'extraction dans les parties supérieures n'est pas ras

conduite d'une manière régulière et calculée. deservation la

Les travaux irréguliers, superficiels ou de pu- des mines. lacre auxquels la concurrence donne lieu de la

part de certains exploitans sans concession, et de celle de presque tous les petits propriétaires extracteurs sans titre dans leurs terrains res-

pectifs, tendent à rendre la partie inférieure

du domaine souterrain dont les uns et les autres jouissent provisoirement, soit très-dispendieuse et très-difficile à attaquer par la suite, soit même tout-à-fait inexploitable.