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DU DEPARTEMENT DE LA DORDOGNE.
SUR LES MINES ET USINES
de ce Mémoire, nécessairement incomplet, et
qu'elle solliciterait pour lui quelques titres à
de Ruel et d'Indret , et entourées d'une multitude de forges à battre, vendent une partie de leurs fontes à l'état de gueuse , et rédui-
l'in dulgençe.
Dans le Nord du département, couvert de
nombreuses .forêts ( qui toutefois ont souffert aussi de cette dévastation générale , dont les suites deviennent de plus en plus inquiétantes), le sol peu avantageux à la culture, recouvert dans beaucoup 'd'endroits de landes d'une étendue considérable ,. présente une multitude d'exploitations de minerai de fer ;- on ne peut, en quelque sorte, y faire un pas sans en rencontrer; if se montre-par-tout, à la surface même du sol. Aussi , favorisé par cette réunion du combustible ef4u minerai',. s'est-il formé dans cette portion département Un grand nombre d'usines ;- le seul arrendiSSenient,--de Neutron Outre un assez' présente't7 foncleriesena .rand nombre de forobes"efil se trouve plus de huit de ces établissemens sürTe 'sent ruisseau dn. Bandiat,' dans un courstrès,peu étendu. Les régions 'du centre?-dii'Midi, plus fertiles et moins riches en forêts Par Une sorte' de COM-;pensation dans les. ressources offertes à l'indus
- trie des habitanS, présentent un nombre bien
moins considérable de fonderies, et par suite, d'exploitations. Il n'existé> que dix établisse-
mens en activité , dans les.arrondissernens réunis
de Périgueiii .de Bergerac, de Sarlat Qtde Ribeirac. LeS'ei,hactions de minerai se. pour-
suivènt aussi.--àèâiirOins 'd'intérêt dans les parties méridionaleSet y ont'ervgénéral beaucoup moins d'importance et.. d'étendue. Les usines même de ces contrées cliffèrentSous le rapport
de leur fabrication;daceileWel'arrondissement
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de Nontron. Celles-ci , voisines des fonderies
-
,
sent le reste -en fer, qui estensuite versé dans le cormnfrce. Dans le Midi, au contraire, et près des bords de la Dordogne, les communications faciles et promptes que cette rivière offre avec Bordeaux, et par suite , avec toutes les Villes de commerce des départemens voisins, ont donné une autre ipupulsion à l'industrie. Presque toute la fonte est employée au moulage, et ce genre
de travail était sur-tout avantageux, avant la cessation de commerce avec les colonies, que
ces établissemens alimentaient continuellement de cylindres et de chaudières , pour les sucreries. On y envoyait aussi des poteries de diffé-
rentes espèces quine se débitent plus aujourd'hui que dans lelsays même , et dans les dé. partemens voisin s:
Au reste, on se tromperait beaucoup, en
supposant à toutes' ces usines une grande im- portance , et en les rapprochant, par exemple, des établissemens du même genre , que l'on remarque dans le Berry, la Franche-Comité, les Ardennes, etc. ; c'est l'erreur de beaucoup de personnes, pour qui le nom seul d'une forge du Périgord entraîne nécessairement l'idée d'une grande fabrication de fer.. Ce qui est remarquable , ainsi que nous l'avons déjà indiqué c'est sur-tout le nombre de ces usines ; et .ce nombre est même devenu si considérable,
qu'il en résult&des inconvéniens majeurset qu'on doit désirer qu'il soit possible de lérëS.treindre. Ces mêmes établissemérià qui ; darigle
Usines.