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sur, LES MINES ET USINEg
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principe, ont dû procurer un débit avantageux des bois, dont les localités ne permettaient guère de se défaire autrement, en ont aujourd'hui fait monter le prix à un taux ex-
cessif; d'un autre côté, la vente des biens na-
,tionaux , les désordres de la révolution , le dégât journalier des bestiaux , et sur-tout des chèvres qui se multiplient continuellement (1),
et le nombre des défrichemens devenu assez c.on sidérable , font craindre, pour l'avenir, une entière dévastation. Les maîtres de foq.,,es , pour assurer l'entretien de leurs fourneaux , s'enlèvent mutuellement izies parties de bois qui touchent à leurs étalliesemens , et les font couper avant l'âge que l'expérience indique, comme celui où l'on en obtient le meilleur charbon.' Ceux même qui ont des capitaux à a,cheter des coupes sileur disposition, tuées à de grands distances, long-teins avant
l'époque où ils pourront songer à en faire usage, pour assurer leur consommation à venir; et souvent, il faut bien le dire, pour les enlever .à une
usine située tout auprès, et à qui cette acquisition eût plus naturellement convenu. Ceux -qui n'ont que des ressources bornées, se réduisent à amasser lentement les provisions d'un fondage
,
qui dure, au plus, trois mois ou
quinze semaines ( selon l'expression usitée ) qui, mêmei ne se répète pas tous les ans, pro:(e Un des principaux maîtres de forge du département prétend que ,_dans certaines communes, qui avant 1789 n'a-
vaient p.as plue -de 20 chèvres, on en trouve aujourd'hui jusqu'à. 15o et 200.
DU Di,PARTEMEN'I DE LA DORDOGNE.
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duit de 2500 à 5500 quint. (i) de fonte presque entièrement réduite en fer, dont le débit est d'autant moins assuré que la concurrence est plus grande. Il arrive même , enerns de paix, et lorsque l'exportation des fers étrangers est
permise, que, par l'infériorité du prix, ceux de Suède l'emportent, à Bordée-le, sur les fers
fabriqués dans les fonderies du Périgord. Si l'on compare la durée habittrelle d'un fortdage de ces usines, avec celle est d'usa, e dans les grands- établissemens du Berry e de quelques autres- pay z.; on aura déjà. une idée de leur importance relative.. Mais iry a plus, il n'est même pas ordinaire pieeetteduree soit aussi longue ; beauchrp de foutu* ne fondent que tous les dee ou &ors ans ;' brr a vu des fondages se terminer an bout dix semaines , et même inr mois, sans autre cause, du moins ordinairei que la difficulté de sepro-. curer,. à un prix raisonnable, les approvision nemens nécessaires, Si 'Fou songe à' leqUantité de charbon employée seulement à '&015.:uffer la masse du fourneau avant de fb.uctre (H:pense
qui monte ordinairenient à prèS deep liv.),
aux travauxqu'exigent les-réparations , la façon. de l'ouvrage, etc.. .si Sotie, sur-tout, que ces dépenses, et beaucoup, d'antres ,.sont les mêmes, quelle que soit la d'Urée on demeurera, c'onvaintu que., dé cet* multiplicité de fonderies- de forges', il doit résulter (1) La dénomination de quintal, souvent employée dans,
ce Mémoire , désigne toujours Io° livres auçieunes , ou 50 kilogrammes, à moins qu'on n'averties'e é.ijptes'sément du contraire.