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SUR LES MINES ET USINES
'vallées , quelquefois assez bien caractérisées, mais le plus ordinairement couvertes de bois et de landes. On y rencontre aussi beaucoup d'étangs , dont plusieurs alimentent des forges se et fonderies. C'est à cet arrondissement quefaiquelques communes , qui trouvent réunies saient autrefois partie du Limousin et de l'Angoumois. Les principales rivières du département sont : la Dordogne , qui lui donne son nom, et le traverse de l'Est à l'Ouest ; l'Isle , qui passe à Périgueux , et qui alimente plusieurs usines ;
Drôme, qui prend sa source vers là limite de la Haute-Vienne, et traverse le département de la Dordogne du Nord-Est au Sud-Ouest ; le Haut-Vezère , le Ban.diat, la Loue, qui ne sont que des ruisseaux, mais qui entretiennent un grand nombre d'et blissemens ; et la Vezère qui prend sa source dans les montagnes de la Corrèze, se joint à la rivière de ce nom,
peu au-dessous dé Brives , entre dans le département de la Dordogne à .Arche , passe à Ter-. rasson, à Montignac , et va se jeter dans la
Dordogne à Limenil. Nous allons essayer maintenant de donner Minéralo gie. une idée de la minéralogie du département de la Dordogne, en insistant sur les minerais de fer de toutes les productions de ce oxydé, genre, sont qui,dans ce département les plus abondantes et les plus utiles. La seule variété de minerai de fer de cette Fer oxydé. contrée, qui se rencontre aussi dans la Charente, le Lot, et le Lot-et-Garonne , est celle qu'on désigne sous le nom de jér oxydé argi-
leux, vulgairement mine en roche. Elle se
DU IdEARTEMENT DE LA DORDOGNE.
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trouve disposée , d'une manière assez irrégulière, et en couches peu distinctes , parmi des bancs de sables et d'argile ferrugineuse; on y
trouve aussi, mais rarement, des fragmens
d'hématite mamelonnée. Les minerais du Nord
du département sont compactes, et ne pré-
sentent pas de vides remarquables ; ceux des exploitations voisines de la Dordogne, offrent de grandes et nombreuses Cavités, souvent remplies d'argile ferrifère , qui est emportée par le lavage. Dans les uns et les autres, on ne considère comme minerai, que les veines d'un grisb len âtre qu'ils présentent, et qui sont de l'oxyde de fer pur. Les mines du Périgord diffèrent de richesse : celles du centre du département, celles qu'on exploite aux environs d'Exideuil, rendent jusqu'à 45 et même 5o pour leo de fonte, sur ioo de minerai pur et lavé ; les autres ne produisent guère que de 3o à 33. L'extraction de ces mines a lieu sans principes, et presque au hasard ; et,
s'il est vrai de dire qu'elle se fait avec la plus grande économie, on doit ajouter qu'elle est aussi très-vicieuse, et qu'elle apportera môme de grands obstacles à l'exécution d'un. plan régulier d'exploitation , s'il venait jamais à s'é-
tablir. Dans quelques communes, le minerai est si près du sol, et s'y trouve avec une telle abon-
dance, qu'on s'occupe à le ramasser dans les
sillons du labourage, aussitôt que la récolte est
achevée. Beaucoup de paysans, sur-tout des
femmes et des enfans , font métier de recueillir ces fragmens dans des paniers, pour les vendre ensuite aux maîtres de forges. Cette espèce de
minerai, qui contribue à alimenter un grand