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SUR UNE LOI
être tenté de la prendre pour un cube, se décèle par la diversité des modifications que subissent dans la variété trirhomboïdale , des parties qui seraient identiques dans l'hypothèse du
cube. Au contraire, à l'aspect de l'analcirne
trapézoïdal, dans lequel tous les angles solides du paraliélipipède primitifs attestent leur identité par la ressemblance des pyramides trièdres qui les remplacent, l'oeil aperçoit évidemment l'empreinte d'un véritable cube (1). Or , cette observation ne laisse aucun lieu de douter que ces deux substances qui ont d'abord été confondues n'appartiennent à deux espèces essentiellement distinguées l'une de l'autre. Le se.-
coud exemple a rapport au fer oligiste. La forme primitive de ce minéral , qui est un.
rhomboïde peu aigu, avait été regardée comme
un cube par Stenon , par Romé-de-l'Isle, et par moi-même dans les premiers tems. J'ai exposé dansTartiele de mon Traité relatif irce minéral, les considérations qui m'ont conduit à -vérifier par des mesures plus précises la différence entre lés angles de ce rhomboïde et ceux du cube, et dont l'une est le défaut de conformité entre les décroissemens qui agissent
autour de deux angles solides opposés et ceux qui ont lieu sur les six autres (2). Or ce résultat devient important relativement à la méthode , en ce qu'il fait contraster fortement la forme primitive du fer oligiste avec celle du fer oxyclulé , qui est l'octaèdre régulier, au lieu que l'hypothèse d'un cube, comme noyau
du fer oligiste , tendait plutôt à indiquer un (1) Voyez le Traité de Miner. , t. III, p. 185. (.2) Ibid. , t. IV, p. 49 et suiv.
DE LA CRISTAELISATION.
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rapprochement entre les deux substances, cette forme étant susceptible de passer à l'octaèdre régulier et réciproquement, en vertu d'une loi très-simple de décroissement. On a vu que parmi les diverses faces d'un. cristal , celles qui sont identiques , c'est-à-dire, qui ont des figures égales et semblables, subissent les mêmes décroissemens , soit sur les berds , soit suries angles, et de là vient, comme je l'ai remarqué , que dans les signes représentatifs des cristaux , les lettres accompagnées
d'exposan.s , qui indiquent les décroissemens relatifs à l'une des faces dont il s'agit, sont
censées indiquer en même temps ceux qui agissent sur les autres faces , en sorte que chacune d'elles ne se trouve qu'une fois dans le signe , et qu'elle est sous-entendue à l'égard des faces qui offrent la répétition des mênies décroissemens. Mais une observation que je ne dois pas omettre, c'est qu'ordinairement l'identité ou la diversité des faces d'un cristal est, pour ainsi dire, en harmonie avec l'aspect qu'elles présentent , relativement aux qualités qui dépen-
dent du tissu. Ainsi, dans les rhomboïdes et
dans les Octaèdres extraits par la division méca-
nique, toutes les faces étant identiques ont le même éclat et le même poli, et les joints naturels qui leur correspondent s'obtiennent avec la même facilité. Dans lès prismes droits ou obliques, dont les bases ont leurs côtés égaux, tels que ceux qui fout la fonction de forme primitive clans la stauroticle , la mésotype , le pyroxène , le plomb chromate , etc. ; les pans étant Semblables et égaux., n'ont rien non plus qui les distingue sous le rapport des caractères dont je viens de parler. Mais les bases qui dif-
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