Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 181]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

SUR /ES MACHINES EN MOUVEMENT.

34°

CONS/DÉ' ',LATTONS 6,1%/i:R ALES

fixes, de sorte qu'on obtient un très - grand effet avec un petit moteur. On s'est flatté d'obtenir un résultat semblable dans les machines en mouvement, an moyen de mécanismes mys-

térieusement arrangés, et on s'est épuisé en

tentatives infructueuses pour atteindre un but contraire aux principes de mécanique. Pour rendre raison de cette disposition dans is. S Machines en équilibre entre le moteur et el rit ou tajii1 effet produit, on devrait considérer que ce peut y avoir

propruon

en, la

caille et reflet dans les utachi-

ne, en. équi-

n'est pas la puissance ou le moteur seul qui fait equilibre à la résistance , mais que c'est par l'intermède de points fixes et autres obstacles qui sont des forces passives, et qui penvent absorber le mouvement sans pouvoir le

faire naître , de manière que cette puissance ne détruit qu'une très-petite partie de la résistance , et les obstacles font le reste ; et l'art du mécanicien consiste à mettre en opposition les deux forces , l'une active, et l'autre passive savoir : la puissance et les obstacles fixes , mais dans les machines en mouvement, les quantités de mouvement ne pouvant naître par les

obstacles qui sont des forces passives, sont entièrement produites par les moteurs et les No.16.

Ijtité

(Poile ma -

chine en

mw,"meut. On

effets, doivent leur être proportionnels jusqu'à un certain point. Une machine en mouvement ne pouvant pas augmenter l'effet du moteur, voici seulement de quelle utilité elle pourra être. Elle servira

d'intermède pour transmettre l'action de la

puissance à la resistan ce, de la manière la plus perd. twipars e" "pace ce que convenable et la plus avantageuse pour le but g,ap,ne qu'on se propose suivant les circonstances en force.

-

341

lorsque, par des raisons particulières, on ne pourra pas faire agir directement ces deux forces l'Une sur l'autre. Nous avons vu que l'effet qu'on désirait produire est composé de deux facteurs, l'es-

pace décrit et l'effort de la résistance ; or il se présente souvent des cas où la puissance ne produit qu'un petit effort et peut parcourir un

grand espace ou réciproquement, et que la résistance est dans le cas contraire : tant qu'on aura./Pdp plus grand quejQdq , l'effet sera possible en général, quel que soit d'ailleurs le rapport de l'effort de la résistance à l'effort du moteur, et un avantage bien précieux des machines sera de pouvoir réaliser ce résultat. Un

homme seul, par exemple , veut élever un fardeau très-pesant à un certaine hauteur : pour y parvenir, il pourra se servir d'un levier dont le bras de la résistance sera très-court par rapport à celui de la puissance; il peut se servir

d'engrenages ; ou, ce qui revient au même,

d'un treuil dont le rayon du tambour sera trèspetit par rapport au rayon de la manivelle ; il fardeau en détail en le divipourra élever lecontrebalançant par un autre sant, ou en le élevé en détail

il pourra se

fardeau qu'il aura le faire glisser sur des servir de moufles, ou ce qui revient au plans très-peu inclinés; ou, vis qu'il fera tourner même, l'attacher à une de coins ; dans un écrou fixe. Il peut se servirquantité de certaine ou bien accumuler une d'activité, qu'il transforce vive ou de moment mettra ensuite , tout à la fis, au fardeau qui cela par-là s'élèvera plus ou moins ; comme Y4