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il
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suit UNE LOI
ai fait voir le peu de fondement de cette
conséquence qui,- si elle était admissible, se
tournerait contre M. de Bournon lui -même,. dans le cas présent.
L'ancien actinote ( strahlstein des minéralogistes allemands ) , qui est la troisième des substances que j'ai réunies sous le nom d'amphibole, se trouve presque toujours en prismes rhomboïdaux plus ou moins alongés , dont les sommets sont comme oblitérés et dépourvus de facettes déterminables. Cependant, il existe en
Norvvège et en Suède des cristaux d'un vertnoirâtre, qui présentent d'une manière trèsprononcée la forme de la variété bisunitaire (fig. , et que d'habiles minéralogistes étran.
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DE LA CRISTALLISATION.
de Ce minéral terminés par une face perpendi ciliaire à l'axe. Saussure en:a cité un qui appar-
tenait à M. Jurine (1), et M. de Bournon 'indique plusieurs qui font partie de sa collec-
tion. D'autres cristaux présentent des faces
également inclinées en sens contrare ; tels Sont ceux de la variété que j'ai nommée amphibole équideérent (2). On peut cependant expliquer cette dernière, ainsi que je l'ai exposée d'après
Romé-de-l'Isle, en la faisant dériver, à l'aide
d'une hémitropie, de la variété dodécaèdre (3), et j'ai même un cristal dans lequel la jonction
des deux parties réunies en sens contraire
l'une de l'autre, s'annonce par une espèce de
gers à qui j'en ai fait -voir, rapportaient an
sillon très-sensible. Mais d'autres variétés sem-
d'abord, et qui sont ordinairement implantés dans des roches magnésiennes, comme au Zil-
assimilent quelques-unes des formes originaires
strahlstein. A l'égard des prismes dont j'ai parlé
lerthal en Tyrol, où ils ont pour gangue un talc, s'ils ne sont pas. susceptibles des applica-
tions de la loi de symétrie, les observations auxquelles ils se prêtent servent du moins à déceler leur identité de structure avec l'amphibole, par la facilité que l'on a de mesurer exactement l'inclinaison respective de leurs pans, qui sont lisses et éciatans , et par les indices très-sensibles qu'ils offrent de leurs joints naturels , soit de ceux qui sont parallèles .à l'axe, soit de ceux qui sont dans le sens de la base oblique de leur forme primitive.
Il me reste à parler des exceptions que la loi de symétrie parait souffrir clans certaines variétés d'amphibole. On trouve des cristaux de
blent se refuser à une semblable explication.
Après tout, ces caractères de régularité qui d'un prisme oblique à celles qui dérivent d'un prisme droit, ne portent aucune atteinte réelle .à la loi de symétrie. La face perpendiculaire à l'axe est le résultat d'une RU qui n'a agi que sur l'angle supérieur de la base, sans se répéter sur l'angle inférieur ; et les faces qui, étant prises deux à deux, ont les mêmes inclinaisons -en sens contraire, naissent, comme je l'ai dit, de deux lois différentes de décroissement sur des parties qui ne sont pas identiques. Cette régularité dans l'aspect géométrique des cristaux , à laquelle il semblerait que l'on n'aurait pas lieu de s'attendre, est l'efAt des propriétés (i) Voyages dans les Alpes, no. 1923. (a) Traité de Illinér. , t. III, p. 61, var. z. (3) ibid. , p. 70.
Yolunze 37, n°. 221:
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