Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 220]

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NOUV-ELLE

se présente ,s6us la forme de grains d'une couleur verte plus ort 11-104-16-foncee , engagée dans

une chaux carbonatée blanche lamellaire qui renferme aussi des lames de mica brunâtre. On la trouve près de eargas en Finlande. Le pre. nier morceau que j'aie vu de cette substance portait sur sen étiquette le noue de coccolithe de

-Finlande. J'ai prouvé ailleurs que la véritable coccoli the n'est autre chose qu'une variété granulifornie .depyroxène. L'anal ogie.d'aspect que présente, au premier coup d'oeil, l'aesu bstancé de

nlande avec cette dernière me fit d'abord regarder comme probable le rapprochement indidigue parle nom qu'on lui avait donné. J'ai vu réeemnient des morceaux ,de la même substance

envoyés d'Allemagne, qui circulaient dans le commerce sorts l'étiquette sodalite de _Pargas, cri-_Firzlande ; elle y était aussi désignée par le innnelepeeigasite, suivant l'usage établi de Substituer aux noms spécifiques, .ae 1?.égard de cer-

taines variétés, des noms particuliers tirés de ceux des pays où elles ont été découvertes. L'acquisition que j'ai faite en même terns d'un inorceau de la substance dont il S'agit m'a.,mis à portée d'en entreprendre un examen suivi, et je vais exposer les résultats .que m'a offerts la méthode que j'ai adoptée, comme étant la seule qui puisse

nous conduire à la détermination exacte d'un minéral. En observant attentivement les grains de la substance de Finlande séparés de leur gangue calcaire, j'ai.rec,onnu sur plusieurs d'entre eux des facettes situées.comme les pans d'un prisme

rhomboïdal très-Obtus. Les grains se divisent ,avecunegrande netteté parallèlement aux niêmes

D'AMPHIBOLE.

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fa.cettes , et les joints mis à découvert par cette division font entre, eUx des angles qui sont sensiblement égaux à ceux qu'on observe, sur les prismes d'amphibole 'est-à-dire que l'un de ces angles est de 1:2eir, et l'autre de 55a ie Le même prisme est. aussi divisible: mais moins nettement, dans. le sens des deuX diagonales de. sa coupe transversale. Quant à7la base, elle est en général chargée d'inégalités quine permettent pas d'en déterminer exactement là. position. Maia en y fusant ne fracture, on aperçoit un nouveau joint médiocrement incliné à l'axe ,.et.j'al conclu d'une mesure approximative qui,en pareil cas

était suffisante que le prisme:oblique dont ce joint servait .à. ompleter la ibrrne.,, était sem-

blable dans toutes es parties à celui de l'amphibole , dont la base fait un angle de 'bila 571 avec l'are te longitudinale:la Moins saillante.

-

J'ai rernarque..eepluse surlin des grains, grains des indices très-sensibles d'un sommet dièdre, les faces se réunissent sur une arêt& parallèle à-

la hase, en..faisant !une avec l'autre un angle; très-ouvert d'environ. 150' Or, l'angle qui correspond à celui-ci sur 'plusieursecristaux d'amphibole , étau t de 149d33 ' , si l'on réunit aux faces terminales dont il s'agit les quatre pans que j'ai d'abord indiqués, .on aura l'analogue de la variété d'amphibole que j'ai appelée clitétraèdre. Je ne pouvais douter que le minéral qui avait été le sujet de-ces observations ne fût une nouvelle variété d'amphibole qu'il faudra nommer amphibole granuliforme. Les autres caractères viennent à l'appui de ce rapprochement. Les surfaces des lames ont un éclat très-vif; les fragmens aigus raient le verre ; ceux qu'on expose a l'ac-