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NOUVELLE
414
D AMPHIBOLE.
lion du chalumeau se fondent en émail grisâtre, comme les variétés;-d'amphibole , dites actinote et trémolite .
Les résultats qui viennent d'être exposés
n'exigent qu'une légère attention , pour exclure toute idée d'une analogie de structure entre la substance dé Finlande et le pyroxène, dans quel les angles qui correspondent à ceux de 1241 et 55'1 que donne la substance dont il s'agit, sont l'un d'environ 88a et l'autre de 92d-. La sod alite qui est devenue le véritable ternie de comparaison a tous ses joints naturels inclinés entre eux sous des angles de 120d, plus faibles seulement de 4d + que les angles obtus du prisme de l'amphibole. Mais ces joints se répètent dans divers sens, de sorte que la forme primitive in-
diquée par, leur ensemble est le dodécaèdre à plans rborribes. Les mêmes joints sont tous également nets , confortnément à la loi de symétrie-. Mais leur éclat est sensiblement moins vif que celui des joints qu'on obtient en divisant l'amphibole , surtout de ceux qui sont parallèles aux pans de la forme primitive. J'ai dans ma collection des cristaux isolés qui présentent d'une manière très-prononcée le dodécaèdre de la sodalite offert immédiatement par la nature, et dont je suis redevable aux bontés de M. Allan , l'un
des membres les plus distingués de la Société
Toyale
Ed im bon rg (1).
() La sodatite a été découverte, il y a quelques années, dans le Groenland. M. Thomson a fait de sa description lc sujet d'un savant Mémoire publié dans les Transactions de la Société Royale d'Etlimbourg , et dont M. Tonnellier a donné la traduction dans le XX Xe vol, du Journ. des Mines, p. 135 et suiv.
On
415 voit déjà que le minéral de Finlande diffère essentiellement de la sodalite , par son système 011
de cristallisation. Parmi les autres diversités, celle qui se tire de l'éclat me parait d'autant moins à négliger, qu'en général ce caractère est assez constant, en sorte qu'il perce à travers les variations que subissent les autres apparences (i). La couleur de la sodalite est d'un vert mêlé de grisâtre, plus faible que celui de l'amphi bele de Finlande. La dureté est à peu près la même de
part et d'autre. Mais la sodalite a deux carac-
tères chimiques qui suffiraient seuls pour la faire
distinguer de l'amphibole. L'un consiste en ce qu'elle se résoud en une gelée épaisse dans l'acide nitrique, tors même qu'on emploie cet acide à froid, et l'autre en ce qu'elle est infusible .par l'action du chalumeau qui lui enlève seulement sa couleur. Dans les morceaux qui m'ont été aussi envoyés par M. Allan de la roche qui sert de gangue à la sodalite , ce minéral est accompagné d'amphi( i) Les minéralogistes étrangers n'ont pas toujours accordé
à ce même caractère l'attention qu'il mérite. Il suffisait «voir égard, pour éviter de placer une variété d'ampliibolç dans l'espèce -du pyroxène sous le nom de bldttriger de prendre la strontiane carbonatée de Braunsdorff.POur arragonite , et de confondre, par une erreur en sens inverse, Parragonite de l'Iberg avec la strontiane carbonatée. Voyer les Annales du Muséum d'Hist. net. , t. XIV , p. 290 et suiv. Le Nouveau Bulletin des Sciences de là Soc. rhilom. , t. I, p. 89, et le Manuel de Minéralogie de M. Léonhard , 1V-' année, p. 220 et suiv. La substance de l'Iberg qui est le sujet de Particle auquel se rapporte cette dernière citation a été reconnue depuis pour un arragonite , d'après une lettre dans laquelle j'avais donné mon opinion sur sa véritable naturc.
rola me. 37, 119. 22a.
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