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ET DES FLUIDES
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DILATATION DES SOLIDS, DES LIQUIDES
quelle que soit la nature du liquide qui le comdivers de pose, pourvu toutefois que les degrés changent pas la
chaleur auxquels on l'expose n en constitution. Ainsi, sous ce rapport, il est absolu-
ment indifférent d'employer des thermomètres
d'eau, d'alcool ou de mercure. S'ils sont construits avec exactitude, les températures seront éga-
lement bien définies par chacun d'eux ; mais dans les usages ordinaires on emploie communément le thermomètre à mercure, et cette préférence est fondée, car le mercure obtenu par la distillation est toujours identique avec luimême, il ne se laisse point décomposer par la chaleur, sa dilatation absolue est fort sensible,
et elle est constamment croissante depuis la température où il se gèle jusqu'à celle où il se vaporise , propriété que tous les autres fluides, par exemple, ne possèdent pas. C'est pourquoi l'on est dans l'usage de rapporter les dilatations
de tous les corps aux indications du thermocommètre à mercure, c'est-à-dire, que l'ondans le à celles du mercure pare ces dilatations da. verre, et qu'on les exprime en fonctions celles-ci. On a trouvé de cette manière que, depuis les degrés les plus voisins de la congélation de du mercure jusque vers celui de l'ébullition du
l'eau, les dilatations des gaz, des vapeurs, verre, des métaux, et en général des corps solides , sont , sans aucune différence sensible proportionnelles ,à la dilatation apparente du mercure dans le verre, et par conséquent à sa
que, dilatation absolue. Mais on a trouvé aussi des temliquides qui bouillent à pour' tons les pératures beaucoup moins élevées que le merdu cure, les dilatations , comparées à celles mercure,
LASTIQUES
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mercure , deviennent croissantes à mesure que ces liquides approchent du terme de leur ébullition ; d'où il est naturel de conclure , par analogie , que les dilatations du mercure lui-même paraîtraient constamment croissantes dans les températures élevées, si on les comparait à celles d'un autre liquide , dont les poin rs de congéla-
tion et d'ébullition fussent beaucoup plus éloignés ; out , ce qui serait mieux encore, si l'on comparait cette dilatation à celle d'un gaz sec, tel que l'air, qui , ne changeant pas de cortsCtution dans les plus grandes différences de températures que nous puissions produire, seul ble devoir par cela même offrir un terme de comparaison plus uniforme que tous les autres corps.
Cette recherche est , comme on voit, différente de la détermina tion des températures. Celle-ci est parfaitement résolue par les divers procédés thermométriques et pyrométriques, pourvu qu'on ait soin de lier leurs indications par l'expérience , de manière à en former une. série continue ; mais la comparaison de toutes les dilatations à celles d'une substance dont la constitution pourrait être regardée comme invariable serait aussi une chose très-utile; car si l'on s'était assuré par l'expérience que les accroissemens de volume d'une telle substance fussent , comme cela est très-probable , sensiblement proportionnels aux accroissemens de chaleur qu'on y introduirait , on saurait par cela même comment la chaleur se dissimule dans les autres substances à des températures diverses ;
on pourrait mesurer les quantités
réelles de chaleur que les corps émettent ou Volume 37, nr). 222. Ee
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