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SUR UNE LOI
DE LA CRISTALLISATION.
2.9
mesures de leurs angles. Leurs l'ormes secondaires offrent même des faces qui sont com-
mieux faire ressortir la constance des inclinaisons des différentes faces, qui est, comme je
toutes. Les faces latérales M, r, 1, et les faces terminales , s, s, qui sont les plus ordinaires. dans les cristaux des pyroxènes, se retrouvent dans ceux de sahlite , de coccolithe et d'alalite. La face P existe dans ceux de pyroxène , de sahlite d'alalite et de mussite. Les faces, o, t, u, appartiennent en même temps à la cristallisation du pyroxène et de l'alalite ; les faces c, n, à celle, du pyroxène et de la sahlite Seulement, quelques-unes de ces faces subis sent , dans le rapport de leurs dimensions, des -variations qui en déterminent clans le Acies. des cristaux. Ainsi la sahlite et l'alalite présentent souvent l'aspect d'un prisme rectangulaire tronqué sur ses bords longitudinaux, tandis que, dans certains cristaux de pyroxène, les pans dominans sont plutôt ceux du prisme rhomboïdal. Les faces s, s, dont la grandeur est si sensible dans les cristaux de pyroxène, souvent elles recouvrent seules la base de la forme primitive ; se font quelquefois chercher sur les cristaux d'alalite , au milieu des faces
tout le reste semble osciller.
munes à plusieurs d'entre elles ou même à
plus étendues qui les accompagnent. Mais toutes ces diversités , dont d'autres espèces fourhissent de nombreux exemples, ne servent qu'à
l'ai dit ailleurs, le point fixe autour duquel La réunion de la sahlite avec le pyroxène était celle qui avait le plus besoin d'être motivée, parce qu'un célèbre cristallographe a employé, pour la combattre, l'appareil imposant de la géométrie. Mais, lorsqu'on examine de près les résultats de ses observations et de sa
théorie, on trouve que, loin de porter atteinte à cette réunion, ils sont plutôt susceptibles d'être interprétés en sa faveur. La substitution du prisme rhomboïdal au prisme rectangulaire, comme forme primitive de la sahlite est indiquée par la division mécanique. La réduction de l'arête verticale du prisme à un tiers de la longueur que lui assigne M. le comte de Bournon , est conforme à l'analogie des prismes
rhomboïdaux, et conduit à une plus grande
simplicité dans l'ensemble des lois de décroissement d'où dépendent les formes secondaires. Dans les cas où M. de Bournon est parvenu à
des angles qui diffèrent d'une quantité trèsappréciable de ceux auxquels l'auraient conduit ses données, si son calcul n'avait pas été fautif (r), ces angles se trouvent à très-peu près les mêmes que ceux qui leur correspondent sur les cristaux de pyroxène ordinaire.
(1) M. de Bournon a indiqué la face t sur une variété de
sahlite , dans le Journ. des Mines , XIIIe vol. , p. 112. Il cite encore dans son Catalogue des faces qu'il a observées sur des cristaux de sahlite , et qui établi,sent de nouvelles analogies entre ce minéral et le pyroxène. Mais je m'abstiens de les faire connaître, pour ne pas trop surcharger ce Mémoire.
(1) Ces différences portent principalement sur les déterminations dans lesquelles il est nécessaire de faire intervenir comme données les lignes EE,Er (fig. 22) que M. de Bournon suppose égales, tandis 'que , d'après ma théorie elles sont entre elles: dans le rapport de V-1'2 à V-73.