Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 81]

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ESSAI DES MINERiIS D'ALLENAI1D

peut douter du succès d'un pareil établissement quand on aura ln cette Natice. En outre, pour juger du bénéfice qu'elle pourra donner, il suffit de comparer les, dépenses qu'il faudra faire pour

faire marcher une forge catalane à Pinsot , avec celles qu'exige une forge en activité dans

l'Arriège. Dans les forges de l'Arriège , le quintal de minerai (4o kilogrammes) coûte au moins 75 centimes aux forges les plus voisines des mines; dans celles qui en sont éloignées, il coûte 2 et jusqu'à 3 francs. A Phisot , le quintal de minerai tout grillé rendu à la forge, ne coûte guère qu'un franc. Dans l'Arriège , le charbon rendu aux forges coûte 3 , 4 assez communément , et jusqu'à 5 francs, le sac de 4o kilogrammes. Le même poids en charbon ne coûte, à Pinsot, que 1 fr. 25 centimes. La main - d'oeuvre , fort chère dans l'Arriège , le sera beaucoup moins en Dauphiné ; une fois qu'on aura formé ,clans ce dernier pays, des élèves pour le traitement à la catalane. Le cours. ordinaire du fer, dans l'Arriège, est de 20 à 24 francs le quintal (4o kilogrammes ) à Pin sot , il n'est guère jamais au-dessous .de 27 28 francs. Si , à ces diverses comparaisons, j'ajoute que les forges de l'Arriège , même celles situées le plus défavorablement , travaillent avec bénéfice , quel profit énorme n'auront pas les mai-.

tres de forges du Dauphiné , à adopter la méthode de l'Arriège , du moins pour les minerais riches.

DANS LES FORGES CATALANES DE

L'ARRICE. -155

DE

LA QUANTITÉ DE VENT FOURNI PAR LES TROMPES, MESURÉE A L'AIDE D'UNE ÉPROUVETTE

BAROMTRIQUE; Corps Royal Par M. d'AuBrissoisr , ingénieur en chef au des Mines.

sont LES trompes dont il est ici question , celles employées comme machines soufflantes des dans les forges et usines métallurgiques Pyrénées, des Alpes et d'autres pays. à l'air conSur la caisse qui sert de réservoir de laquelle sort densé, et par une ouverture barométrile vent , on adapte une éprouvette verre ouvert que: elle consiste en un tube de manière à prépar les deux bouts, et plié de de quatre à senter trois branches verticales cinq pouces de long, jointes par deuxdescoudes branpremière ou branches horizontales. La lonfaite un peu plus ches verticales (qu'on a couvercle gue que les autres.) est adaptée auorifice commanière que son de la caisse , de par l'ouverture de munique avec l'intérieur : verse du mercure,

la troisième branche, on

jusqu'à ce qu'il s'élève à environ deux polices