Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
PAII *UNE MACHINE A VAPEUR.
192
BATIMENT
entrâmes dans la Laie , l'aspect: de notre bâtiaux habiment parut causer autant de surprise Cook en produisit, du capitaine tans , que celuiapparition insulaires de chez les à sa première pas nouveau Cet effet n'étaitavions la mer du Sud.par-tout côtoyé où nous pour nous., car du même l'Angleterre, 71011S avions été l'objet papiers publics, les étonnement, jusqu'à ce qued'un bâtiment-à vaen annonçant la présence expliquant d'Irlande, et en peur dans le canal mou vemens , dimila cause mysterieuse de nos approche , en laissant nua la surprise à notre subsister la curiosité toute entière. à l'abri du. Le port de Saint-Ives n'estilpas commençait à vent du Nord-Est, et comme trouva consouffler très-fort de ce rhumb, on là port venable de faire passer le bâtiment dansoù. on le de Hale, à quatre milles de distance, d'une rivière, mit à l'ancre à l'embouchure deux collines de . sûrete entre et en parfaite.fois prenions terre, que nous sable. Chaque d'observer les objets nous saisissions l'occasion -qui se trouvaient à notre dignes d'attention entreprîmes de traverser l'isthme portée ; nous illount's boy , sur la côte mérià pied jusqu'à examiner à notre dionale. de Cornwall, pour qui forment curieuses de roches aise les masses bâti desle château le. mont Saint-Michel , sus, etc. End nous avait. L'acte de doubler le Land's la partie la plus comme toujours été représenté du voyage ; difficile et la plus dangereusecôté méridional. au nous nous trouvions déjà bâti-. tandis que notre de ce cap .formidable favorable ment attendait encore un moment pour
193
llour en f'aire le tour. Cependant, comme un des motifs du voyage avait été la nouveauté et la difficulté mème de l'entreprise, nous résolûmes, au lieu d'attendre que le bâtiment vînt nous chercher dans notre abri, de retourner à Hale, et de braver, avec l'équipage, le danger du passage, s'il y avait quelque risque à courir.
A notre retour, le dimanche soir, 4. juin,
nous remarquâmes , en approchant du rivage,. une fbule de personnes en mouvement ; et peu d'instans après nous vîmes emporter en hâte plusieurs cadavres d'hommes et de femmes, On nous apprit qu'un bateau , qui contenait onze personnes , descendant en.. partie de plaisir jusqu'à l'embouchure de la rivière , avait été entraîné par la marée et porté sur les brisans avant que personne s'apereût du danger q ue con-
raient ces malheureuses victimes. Le capitaine Dodd était occupé dans son esquif, avec son activité ordinaire , à reconnaître l'entrée du -port , découvrit, bateau et sa dangereuse situation ; à peind eut-il le" terns de l'annoncer , et déjà le malheur était à son comble. Ce brave homme , sûr de ses quatre rameurs, s'élance hardiment avec eux jusqu'au milieu de ces brisons , et, ail risque éminent de leur vie ils parviennent à retirer des vagues quatre des naufragés qui avaient encore des signes de vie mais dont deux seulement survécurent au lu'veste événement. Les autres succombèrent, malgré les soins infatigables du capitaine Dodd et de ses gens pour leur adminietrer les secours indiqués par la Société humaine (1). Il est lin(i) C'est une socac!é établie depuis long-teins à Londres
Folu ne 38, n°. 225.
N