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SUR L'ERZGEBIRGE.
ESSAI GEOGNOSTIQUE
2°. Que l'on rencontre souvent, dans le
environs de Hertzogswald. Ce dernier endroit est remarquable, en ce que le porphyre, qui re-
Nord même de l'Allemagne , des porphyres auxquels on assigne généralement une époque de formation beaucoup plus récente , et qui sont d'une nature tout-à-fait analogue à celle
couvre les schistes et les diabases que les schistes
renferment, ne se trouve pas, selon sa position
ordinaire, au sommet de la montagne, mais
des porphyres de lafbrnzation principale. Q u elquelbis même , comme nous l'avons déjà vu,
seulement sur une de ses pentes, sans descendre
jusqu'à la vallée. C'est ce que M. Werner a désigné sous le nom de gisement en bouclier (schilaformige lagerung). Remarques ies perph yres.
et comme nous le verrons encore, on est embarrassé pour rapporter à l'un ou à l'autre de ces deux types , les porphyres qui -s'offrent à
La grande abondance., dans le Nord de l'Alle-
magne , de ce porphyre, q i recouvre en gisement différent et transgressa' les gneiss et les schistes, le fait regarder , par M. Werner et par les géognostes de son école , comme la principale :formation de porphyre primitif( die haupt- urporphyrformation). On croit généralement que cette formation est contemporaine à celle de la syénite, et par conséquent à celle du granite que nous avons désigné sous le nom de granite de Dohna, et, en effet, indépendamment du banc de porphyre que nous avons cité dans la syénite du pont de Meissen, il paraît que, dans plusieurs contrées , ét spécialement dans le Thiitingerwald , ou a observé la syénite alternant avec un porphyre que l'on regarde comme appartenant à cette formation. principale. Il faut cependant remarquer, à cet égard :
l'observation.
D'un autre côté, f'aut remarquer aussi r". Que les porphyres en bancs interposés
dans les gneiss et les ph-yllades, sont aussi d'une nature absolument semblable à celle de certains porphyres communs. 20. Que c'est dans ceux-ci qu.e se trouvent les
mines d'étain d'Altenberg. Il résulte de ces diverses observations, dont plusieurs semblent se contredire , ainsi que de celles sur lesquelles sont appuyées les opinions opposées de MM. de Raumer et Stroem , que j'ai citées plus haut, que nous sommes loin encore de pouvoir assigner, d'une mauiêre générale, l'âge relatif ou l'époque de formation des divers porphyres regardés jusqu'ici comme primitif s par les minéralogistes allemands. Dans la vallée de Tharandt, près et à l'Est de Grès rouge
1. Que la syénite et le granite qui lui est
contemporain ne paraissent jamais recouvrir les phyllades , auxquels ils sont superposés, ea gisement transgressa', disposition que l'on reconnaît être celle du porphyre commun , ce qui semble indiquer une époque de formation différente.
cette ville , les phylla des ainsi que les gneiss sont Lii,risl.e PhYl-
recouverts par un psammite rougedire renfermant de très-gros fragmens de gneiss et de porphyre ( conglomerat), lequel est en bancs trèsépais et presque horizontaux, disposés en gise-
ment concave (muldenfbruzig), vers le milieu de la vallée, et se relevant des deux côtés.
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