Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
312 Bassin. hou.11er
sur le por-
phyre.
ESS A I G.tiOG,NOSTIQUE
SUR I.
Plus loin , en allant vers' l'Est , ctli retrouve le porphyre, et dans ce porphyre est encaissé lé terrain houiller de Pottschappel. Ce terrain
paraîtlaire partie d'un bassin houiller qui s'étend sur les deux rives de la Weiseritz , dans
la direction du Nord-Ouest au Sud-Est , et dont on retrouve des traces d'un côté jusqu'à Grumhach , ét de l'autre jusques auprès de LzIngwitz. Une seule montagne de phyllades primitifs sort, au Sud de Possendotf,, du terrain houiller qui l'entoure. Ses couches conservent la direction Nord - Ouest et la pente vers le Nord - Est ,
comme celles de toute la partie orientale de
Mines de
de Pott scilappel.
la bande schisteuse. Plusieurs mines de houille sont ouvertes dans ce bassin, sur les bords de la Weiseritz , et dans la petite vallée latérale qui va de Pottschappel à Kesse7sdorf: On remarque sur- tout les mines. de Dohlen , Z anekerode , Burg et Po ttschappel. Les (Lux premières étaient noyées en ibo8. Je n'ai visité que la mine de Pottschappel. Le terrain, houiller de Pouschajpel , formé de psatninite micacé , on grés des houillères de -schiste argileux ( sctizefferthon) , et de houille schisteuse ( sciiiefferkohle ) n'a aucun rapport apparent avec le psammite rougeâtre .
4r9s. fraï.;mens (conp,lomerat) ci-dessus
indiqué. On ne trouve celui - ci dans aucune partie d eS,exploitations; mais par-tout on trouve
.
le porphyre an-dessous des couches et du,ter-rain houiller qui est aussi en gisement concave, (muldeeiinig gelagert )' dans le porphyre, et. dont les couches de houille, au nombre de trois, s'appuient des deux côtés sur le'porphyre , et pendent alors dé 15 à 20 degrés vers le. milieu.
ZGEBTI1 GE.
313
du bassin. La couche supérieure et prin ci pale remarquable par sa puissance, qui est ordwairenient de 20 pieds , et qui va quelquefois jusqu'à 3o pieds , l'est aussi par les accidens présente; Souvent la houille disparaît entièrement, et est remplacée par l'argile, schisteuse , disposée en feuillets presque verticaux , et qui forme ainsi, dans cette couche , des espèces de filons très-puissans , nommés kanun par les mineurs. En les perçant, on retrouve la couche qui n'a point changé d'épaisseur , mais qui est Cluelquefois un peu rejetée, soit en haut , soit en bas. Ces barrernens multipliés sont disposés avec une sorte de régularité, et partagent ainsi
la couche de houille en un grand nombre de
parties,dans chacune desquelles on peut prendre
presque toute la houille, parce que les barremens restent pour servir de piliers.
La couche de houille est de plus traversée par
un grand nombre de petites fentes à peu près verticales et remplies de glaise ( lette). En outre, souvent le psammite qui forme le
mur, se relève et rejette la couche en haut. Une trace de houille ( heste,47-) sert à retrouver cette couche. Ailleurs, elle est coupée par une argile schisteuse rouge qui la rejette en bas. Dans ce cas , on dit qu'il n'y a point ordinairement de trace qui mette sur la voie pour la retrouver. Ces derniers accidens sont assez semblables à ceux qui se présentent dans toutes les mines de houille ; mais les premiers me paraissent d'une
nature assez particulière pour mériter d'être
remarqués. Ils ont d'ailleurs , ainsi que l'épaiS-
seur extraordinaire de la couche, une grande influence sur le mode d'exploitation qui a lien