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vis D'ARCILIMEDE A'DOLTELE EFFET
d'eau, et chaque molécule de fluide parcourait en même teins dans chaque cas 0m. i36suivant l'axe, ou s'élevait de om. 078 perpendiculairement. La petite vis pouvait donc élever par demi44 ( 1. o3) k. d'eau à om. 05334. tour 07800. Et la grosse. . . . 54 k. . à . .
Ce qui donne pour l'effet
de la première 44(i. o3) ( o. 05334) ou 24,17, de la seconde . . . 54 (o. 07800) OU 42,12, et pour le rapport des deux effets
Nous avons vu .ensuite la machine faire 32 tours par minute sous une chute qui l'entretenait sans cesse. La grosse vis qui renfermait trois cases devait alors avoir une charge de 75k- 75
d'eau, et il est facile de voir que le rapport de l'effet réel à la force du moteur était de _4L .
Nous avons lieu de penser qu'une force moin-
dre aurait produit le même effet, car le noyau de la longue vis était trop faible et ployait sensiblement; elle- même avait pris, par l'inattenune courbure d'un centition des mètre et demi
- et la grosse s'était par la même
ouvriers' cause aplatie sous l'autre qu'elle avait inutilement portée pendant les trois semaines environ qui ont séparé les observations. D'un autre côté, cette machine n'est qu'un modèle dont les dimensions sont petites; l'eau y éprouvait beaucoup de frottement ; elle était forcée d'y parcourir des courbes dont la courbure était considérable ; elle y était en un mot comme dans les lits des ruisseaux où, malgré pente, elle.a quelquefois moins de leur grande pente grands fleuves : elle renvitesse' que dans
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contrera moins d'obstacles dans une machine plus grande, et y fera nécessairement perdre une moindre partie du moteur. Il faut remarquer aussi que, comme dans les roues à augets, où l'eau agit semblablement par ,son poids, elle a d'autant plus de force dans la vis où elle descend que la vitesse est petite, tandis que dans l'autre vis la pression est toujours la même. Il faudrait donc un moteur plus puissant ou plus abondant pour une grande vitesse que pour une petite. On entrevoit au reste qu'il y aurait une multitude de recherches et d'expériences à faire pour découvrir la forme, les dimensions et la
position que l'on devrait donner à toutes les parties de la nouvelle vis, afin que la force mouvante produisît le plus grand effet. Mais on ne craint pas d'assurer que ,dans cette machine, exécutée avec de grandes dimensions, lp rapport de l'effet utile à la force employée
'sera au moins sà-%-. Les Machines les plus produc-
tives, comme le bélier, donnent rarement un
rapport plus grand. Il faudra donc que le memle relatif à la vis qui bre de l'équation L pour servira de moteur soit multiplié par que cette équation donne les véritables dimensions qu'on cherchera. Nous n'exposerons point les détails qui seron t nécessaires aux ouvriers qu'on pourra charger de construire la nouvelle machine ; nous ferons seulement plusieurs remarques qui paraissent importantes. Si l'on versait l'eau par un conduit dans les cases de la vis qui servira de moteur, on per-
drait inutilement une chute plus ou moins