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AUX ÉTATS-UNIS. LES MINERAIS D'ARGENT
à 5o ou 6o francs par tonne de minerai, non compris les frais généraux et la portion des frais du moteur appliquée au grillage (alimentateur mécanique, etc). En juin 1873, mois
de marche normale, on a passé au four 532',088, et les dépenses se sont ainsi réparties francs.
Main-d'oeuvre. 2183. 3/11
Main-d'uvre pour coupe de bois
5.658,562 soit p. tonne 10,609
de chauffage 6à8,900 Charbon de bois. 38.782 kilog. à 20 francs les 100 kilog. . . . . 7.763,625 Bois (approximativem.). 206m3,22o à 15%606 le mètre cube Sel. 37t,138 à 184',55 la tonne. .
francs.
3.218,750 6.663,327
Total par tonne Somme à laquelle il faut ajouter comme frais annuels 2.832,50 pour droits de brevet, et environ 2.575`,00 pour les réparations, intérêt du capital d'établissement, droit d'emploi exclusif, etc.
1,215
14,574
7,004 12,514
45,916
Les frais, non compris les frais généraux, s'élèvent donc
à 5o, 61 par tonne. Il faut remarquer que la quantité de
bois brûlé portée au tableau précédent est faible; on a brûlé des bois de débris de l'usine dont la valeur n'entre pas dans le compte ci-dessus. Près du Comstock , en faisant les mêmesp.éserves, on peut estimer que les frais de grillage seraient peu différents, quoique le bois coûte 5',60 le mètre cube au lieu de 15 Ir. AMALGAMATION. Pans.
Les matières grillées et chlorurées sont passées aux pans d'amalgamation. Les modèles de ces appareils sont très-nombreux, mais ils ne diffèrent entre eux que par des détails. Ils sont construits à la fois pour broyer et amalgamer. Outre les questions de bon marché, simplicité, etc , on a donc eu à résoudre celle d'une forme effective pour le broyage, admettant une usure uniforme,
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une circulation libre des matières broyées, une distribution uniforme et complète du mercure au travers de la masse. L'appareil se compose essentiellement d'une cuve (pan)
(fig. io, Pl. II) en bois ou en métal, Ouverte à sa partie supérieure, fermée à sa partie inférieure de façon à ne laisser passer qu'un arbre vertical, a. Sur cet arbre est fixé un joug, g, portant des bras b. A ces bras sont rattachés des blocs, c, appelés mullers, que des semelles (shoes) en fer terminent à leur partie inférieure. Ces semelles broient le minerai sur un faux fond f, appelé die ou muller inférieur, également en fer, d'un diamètre moindre que celui de la cuve de quelques millimètres seulement. Des con-
duits sont ménagés, l'un i pour l'entrée de la vapeur, l'autre j pour la sortie des matières. Telle est la forme élémentaire de l'appareil.
Le pan Varney est un des plus répandus. Il est représenté fig. 6 et 7, Pl. II. A est la cuve extérieure ; B un couvercle en bois dans lequel est ménagée une ouverture pour l'introduction des matières à amalgamer. Du centre du pan, et partant de son fond, s'élève le tube vertical D, creusé de façon à laisser tourner librement l'arbre C. Sur le fond du pan est fixé, au moyen de boulons e, le muller inférieur a;
le vide intérieur entre a et D est comblé par des cales de bois ; le. vide extérieur est ménagé pour le rassemblement du mercure. La pièce a est maintenue en place par les pièces j ; elle est ordinairement divisée en douze parties égales par des plans dirigés suivant les rayions et inclinés de 450. Le muller supérieur a la même forme
et les mêmes dimensions que a ; les semelles y sont attaLe tube E entoure chées par des boulons ou des rivets. lui
- à son extrémité
D, mais sans entrer en contact avec lequel s'appuie un anneau inférieure, il porte un rebord Y sur supérieur b. Ces deux h coulé avec les segments du muller dernières pièces sont réunies par des bras r. Le tube t est réuni à l'arbre par une clef h et des vis 1; il peut être élevé