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LES MINERAIS D'ARGENT
Angleterre ; on brûle de 36-',3oo à 43',56 de bois par vingt-quatre heures ; le mètre cube vaut 7',59 Le lit de fusion se compose d'un mélange de minerais grillés en tas et au réverbère, auxquels on ajoute des mi-
nerais crus, tels que les tellurures d'or et d'argent qui sont très-quartzeux; des scories des opérations précédentes, et un peu de chaux. On produit : 0 des mattes ; 2° ,des scories. 0 Les maltes correspondent à la matte bleue anglaise elles tiennent de 25 à 5o p. too de cuivre. Autrefois elles
en tenaient de 4o à 5o p. ion ; mais la quantité de minerais de Georgetown qu'on ajoutait aux pyrites de Gilpin était alors très-restreinte. On produit de 1 tonne à 0,5 de 'nattes avec io tonnes de minerais grillés ; on coule les mattes une ou deux fois par vingt-quatre heures. Un fait curieux a été signalé à propos d'un de ces fours de fusion. En démolissant la sole, on trouva dans le flint pilé, à environ om,25 de profondeur, un dépôt d'or métallique identique à l'or natif qu'on trouve dans la nature,
et, en plusieurs endroits, complètement isolé de tout autre métal en combinaison ; près de la surface de la sole, se trouvaient des morceaux de mattes, et un peu plus profondément, mais avant d'arriver à l'or, des taches
d'un vert brillant, qu'on a déclaré être de l'arséniate de cuivre.
2° Les scories sont coulées six fois par jour. Elles tiennent en moyenne 13gr,G8 d'argent aux loo kilogrammes. Lorsque dans le mélange des minerais la proportion de blende argentifère de Georgetown est un peu forte, cette teneur en argent monte jusqu'à 851',46; on retraite alors ces scories pour 'nattes dans un four à cuve, en les mélangeant à des pyrites de fer. Les 'nattes de cuivre sont expédiées en Angleterre. En juin 1873 on parlait d'installer à Black Hawk un atelier de
séparation de l'or et de l'argent. Ce travail n'a pu être
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AUX ÉTATS-UNIS.
entrepris plus tôt à cause des frais élevés qu'il nécessite, et surtout parce que les métaux précieux une fois séparés du cuivre, il aurait fallu les expédier dans l'est des ÉtatsUnis aux ateliers de monnayage, à grands frais de transport et risques; en outre on aurait été obligé d'expédier le cuivre et les métaux bas qui n'auraient pu supporter les frais de transport. D'après les dernières nouvelles, cet atelier serait actuellement en marche. On évalue les frais totaux de traitement, y compris le ifret pour l'Angleterre, à 6o8f,34 par tonne de matte produite. J'ajoute ici l'échelle des prix d'achat des minerais telle
qu'elle existait en 1872; en 1873, elle a été légèrement modifiée à l'avantage des mineurs, mais je n'ai pu en-'obtenir communication.
On paye pour l'argent o,125 par gramme après avoir déduit autant d'onces (Si grammes) qu'il y a d'unités de enivre dans le minerai. On paye id,5o l'unité de cuivre. Le produit étant vendu en Angleterre, l'unité de cuivre doit être rapportée à la tonne anglaise, et comme les minerais sont achetés et l'eSsatrapporté à la tonne faible américaine de 2.000 livres, une déduction de 12 p. loo est faite sur l'essai de cuivre. De plus cet essai est fait par voie humide. Enfin on déduit 1,5 p. loo pour la perte. L'échelle des prix payés pour l'or est Ià, suivante: 2 onces d'or, on paye 20 p. 100 de la valeur. 30
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Pb& un minerai contenant par tonne de 907 kilog, la valeur
A
__
110
5
__
45
6 7 8 9
lu
-__
__
5o
__
52,5 55 58 6o
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On ne paye pas les quantités inférieures à 31 grammes