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AUX ÉTATS-UNES.
d'argent et 7,5 d'or. Les valeurs sont estimées en or et
de croire que les Américains lui font une part trop large et que l'insuffisance des résultats obtenus provient partiellement de l'insuffisance du temps accordé aux opérations. Jamais la valeur du rendement d'un minerai n'atteint celle
payées en papier-monnaie des États-Unis, en tenant compte
de la prime sur l'or au jour de l'achat à Central City, laquelle est ordinairement inférieure de 4 p. ioo à la prime de New York.
L'usine emploie cinquante hommes payés : les manoeuvres 13,8o et les ouvriers spéciaux 2 of,65.
Pendant le premier semestre de l'année 1873, elle a produit une somme de métaux valant 2. 027. 879',45.
Résumons ici, en peu de mots, les traits principaux des procédés de traitement précédemment exposés. Nous laisserons de côté les méthodes par fusion : elles sont copiées sur celles qu'on emploie en Europe, et ne donnent de ré-
sultats à peu près satisfaisants qu'à l'usine de Black Hawk.
Les méthodes par amalgamation sont les seules auxquelles les Américains aient imprimé quelque originalité, pas toujours heureuse, il est vrai ; ce sont en outre celles dont l'emploi est le plus répandu, et qui par conséquent ont le plus d'importance. Toutes deux sont caractérisées par la rapidité de leur marche, et elles la doivent au pan, appareil que les Américains ont préféré au patio mexicain et au tonneau de Freyberg, à cause du poids considérable
de minerai qu'il peut travailler en un temps court, de la simplicité de sa construction et de la main-d'oeuvre trèsfaible qu'il exige. Cette rapidité dans le travail est le besoin dominant de la métallurgie américaine ; c'est lui qui a fait ri
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LES MINERAIS D'ARGENT
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adopter comme appareil de grillage, dans le procédé de Reese River, le four Stetefeldt, auquel on peut prédire, sinon une fin prochaine, du moins un emploi de plus en plus restreint. On ne saurait trop apprécier l'influence d'un élé-
ment tel que le temps dans l'industrie ; mais il est permis
de sa teneur d'après l'essai par voie sèche. Dans le procédé de Reese River, la perte varie de 9 à 20 p. ioo ; dans le procédé Washoe, elle est égale à 55 p. 100 de cette teneur et se réduit à 20 par le traitement des résidus. Les Américains se préoccupent peu de ces pertes élevées, parce qu'ils n'admettent pas qu'on puisse obtenir un rendement
même égal à la teneur constatée à l'essai. Signaler ces pertes, c'est dire qu'aucune de ces méthodes n'est à prendre comme modèle ; en les exposant, on n'a voulu d'ailleurs que préciser l'état actuel de la métallurgie de l'argent aux États-Unis, et non établir un type de traitement applicables à des minerais déterminés. Ce type est encore à trouver; il est fâcheux que le procédé de IVE. Rivot,
par la vapeur d'eau surchauffée, n'ait pas été essayé plus consciencieusement, avec tous les soins et toutes les précautions signalés par l'auteur; son insuccès a tenu surtout à la façon dont il a été appliqué. Des deux méthodes, celle de Reese River est la plus coûteuse nécessairement. A Austin, les frais de traitement par tonne de minerai sont en moyenne de 155 fr. ; à Georgetown, ils varient de 165 à 190 francs. Cette différence dans
les prix de revient provient de la nature des minerais plombeux et zingueux du Colorado, qui exigent un grillage
plus soigné que ceux d'Austin. Les frais dans le procédé Washoe, y compris ceux du traitement des résidus, varient aussi dans des limites assez larges, suivant la nature des minerais; de 65 à 70 fr. sur le Comstock, ils sont de 207 fr. dans le district d'Ely. On a donné précédemment le détail de ces frais ; il est donc inutile d'y revenir. Nous nous bornerons à rappeler que la main-d'oeuvre, le combustible et le mercure sont les éléments de dépense importants, la main-